Saint Jacques le Majeur, Apôtre

Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri

Jacques était le fils de Zébé­dée, pêcheur du lac de Géné­sa­reth. Il se trou­vait dans la barque de son père, occu­pé à rac­com­mo­der ses filets, quand Jésus l’ap­pe­la, ain­si que son jeune frère Jean, à deve­nir pêcheur d’hommes. On lui donne le nom de Jacques le Majeur pour le dis­tin­guer d’un autre Jacques, Apôtre lui aus­si. Il fut l’un des trois pri­vi­lé­giés qui assis­tèrent à la résur­rec­tion de la fille de Jaïre, à la trans­fi­gu­ra­tion de Jésus sur le Tha­bor et à son Ago­nie au Jar­din des Oli­viers. Sa mère Salo­mé ayant deman­dé au Maître, pour ses deux fils, les deux pre­mières places de son royaume, Jésus répon­dit qu’ils boi­raient bien son calice, mais qu’il ne dépen­dait pas de lui de leur accor­der la pre­mière place. L’im­pé­tuo­si­té de Jacques et de Jean contre ceux qui ne vou­laient pas se conver­tir leur valut de la part du Sau­veur le sur­nom de « Boa­nerges, fils du ton­nerre ». L’É­cri­ture, après la Pen­te­côte, signale seule­ment qu’­Hé­rode Agrip­pa, pour plaire aux Juifs, fit périr Jacques par le glaive. La tra­di­tion ajoute que des chré­tiens, ayant pla­cé son corps sur un bateau, s’y embar­quèrent en se confiant à la sagesse divine. Ils furent conduits sur la côte d’Es­pagne où, après plu­sieurs miracles, le corps fut dépo­sé dans une église, en un lieu appe­lé depuis Com­pos­telle (abré­via­tion de Gia­co­mo Apos­to­lo, Jacques Apôtre). Au Moyen-Âge, on venait de tous les pays faire le pèle­ri­nage de Saint-Jacques-de-Com­pos­telle. Le pape Léon XIII, dans une lettre du 1er novembre 1884, a confir­mé le juge­ment de l’ar­che­vêque de Com­pos­telle sur l’au­then­ti­ci­té du corps de saint Jacques.

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