Saint Nicolas, Évêque de Myre

Né vers 270 d’une famille illustre, en Lycie, contrée d’A­sie-Mineure, Nico­las jeû­na toute sa vie le mer­cre­di et le ven­dre­di. Pri­vé tout jeune de ses parents, il dis­tri­bua ses biens aux pauvres. Au retour d’un pèle­ri­nage en Terre Sainte, il se ren­dit, par un aver­tis­se­ment de Dieu, à Myre, métro­pole de la Lycie, où l’é­vêque venait de mou­rir. Là, contre l’at­tente de tous, il se vit éle­ver sur le siège du pré­lat défunt par les évêques de la pro­vince réunis en assem­blée. Il se mon­tra dans sa charge un modèle de toutes les ver­tus. Comme, à l’en­contre d’un édit de Dio­clé­tien et de Maxi­mien, il prê­chait la véri­té de la foi chré­tienne, on le jeta en pri­son, où il demeu­ra jus­qu’à l’a­vè­ne­ment de Constan­tin. Il prit part au concile de Nicée, qui condam­na l’hé­ré­sie arienne. Ayant enten­du par­ler de ses très nom­breux miracles, trois tri­buns, injus­te­ment condam­nés à mort par Constan­tin, se recom­man­dèrent à ses prières : Nico­las appa­rut alors à l’empereur avec un air mena­çant et obtint leur déli­vrance. On a pen­sé que la légende des « trois petits enfants qui s’en allaient gla­ner aux champs » n’é­tait que la trans­po­si­tion de ce miracle. Saint Nico­las mou­rut peu après 325. En plu­sieurs pays, sa fête est très popu­laire auprès des enfants, à qui il est cen­sé appor­ter des récompenses.

Vous aimerez aussi :

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.