Éloi naquit vers 590, à Chaptelat, près de Limoges. Sa renommée d’orfèvre parvint jusqu’au roi Clotaire II, qui l’appela près de lui. Plus tard, Dagobert, dont il était devenu le conseiller, l’envoya en mission pour négocier un traité avec le duc de Bretagne. Le roi l’employait d’ordinaire à de grands ouvrages d’orfèvrerie : durant son travail, Éloi avait toujours à sa portée un livre ouvert qui lui fournissait des maximes de la Sainte Écriture pour occuper divinement son esprit. Son plus grand bonheur était de fabriquer des châsses pour les saintes reliques. Tout le fruit de son travail passait au rachat des captifs et au soulagement des pauvres à ce point que, lorsqu’on demandait où était son logis : « Allez, disait-on, en telle rue, et où vous trouverez quantité de pauvres, c’est là que demeure le seigneur Éloi. » Tant de vertus firent choisir l’orfèvre, encore laïc, pour évêque de Noyon, et, jusqu’à sa mort en 659, il remplit les devoirs épiscopaux avec une sainteté que Dieu récompensa par le don des miracles.


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