Quatorzième station
Joseph d’Arimathie ayant obtenu de Pilate le corps de Jésus, voulut lui rendre les derniers honneurs. Après l’avoir embaumé et couvert d’un blanc linceul, il le porta et le déposa dans un sépulcre neuf creusé pour lui-même dans le roc vif.
Heureux Joseph ! heureux les disciples d’avoir touché de leurs mains et porté dans leurs bras le corps du Sauveur. Le creux du rocher où ils le déposèrent ne fut pour lui qu’un lit de repos d’où il se leva, le troisième jour, plein de gloire et d’immortalité.
Je n’ai rien à envier à Joseph et aux disciples. Le même Jésus veut se donner à moi, non pas mort mais vivant, dans la sainte communion. Ce n’est pas dans le rocher, mais dans mon propre cœur qu’il veut reposer.
Oh ! comme je dois le purifier ce cœur, par une bonne confession ! Comme je dois l’embaumer par les aromates de la piété ! par les parfums d’une foi vive et d’un ardent amour !
Et si Jésus se donne à moi vivant, que fera-t-il de mon corps ? Il lui procurera la même gloire qu’il s’est procuré à lui-même. Un jour, à la fin des siècles, mon corps après avoir passé par la mort, se lèvera du tombeau et ressuscitera pour la glorieuse immortalité. J’en ai pour garant, la promesse formelle de Jésus-Christ : Celui qui mange ma chair et boit mon sang, a la vie en lui, et je le ressusciterai au dernier jour.
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Jésus qui avez recommandé votre âme à votre Père, ayez pitié de nous.
Jésus mort sur la Croix, ayez pitié de nous.
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Par la miséricorde de Dieu, que les âmes de mes parents défunts reposent en paix. Ainsi soit-il.
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