Sainte Praxède, Vierge

Au II^e siècle, pen­dant la per­sé­cu­tion d’An­to­nin, Praxède, vierge romaine, sœur de la vierge Puden­tienne, assis­tait les fidèles de ses richesses et de ses soins, les conso­lait et leur ren­dait tous les devoirs de la cha­ri­té. Elle cachait ceux-ci dans sa mai­son, exhor­tait ceux-là à per­sé­vé­rer dans la foi, ense­ve­lis­sait les corps des autres. Elle se dévouait aus­si à ceux qui étaient enfer­més dans les cachots ou trai­tés en esclaves. Avec sa sœur, elles mirent toutes deux leur mai­son à la dis­po­si­tion du saint pape Pie Iᵉʳ. Les céré­mo­nies du culte qui se célé­braient chez elles atti­rèrent l’at­ten­tion des païens : ils y firent une des­cente et arrê­tèrent beau­coup de chré­tiens qui furent mis à mort. Praxède obtint de Dieu par ses prières d’être arra­chée au spec­tacle de telles hor­reurs. On dépo­sa son corps auprès de celui de son père et de sa sœur, dans le cime­tière de son aïeule Priscille.