Marguerite-Marie Alacoque naquit à Vérosvres, au diocèse d’Autun, le 22 juillet 1647. Très jeune, elle fit le vœu de chasteté. À 23 ans, elle entra chez les Visitandines de Paray-le-Monial. Elle traçait bientôt ces lignes avec son sang : « Moi, chétif et misérable néant, proteste à mon Dieu me soumettre et sacrifier à tout ce qu’il demande de moi… Tout de Dieu, et rien de moi ; tout à Dieu, et rien à moi ; tout pour Dieu, et rien pour moi. » Puis vinrent les célèbres apparitions du Sacré-Cœur : « Mon Divin Cœur, lui dit Jésus, est si passionné d’amour pour les hommes que, ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu’il les répande… Je t’ai choisie, comme un abîme d’indignité et d’ignorance, pour l’accomplissement de ce grand dessein. » Et Notre-Seigneur d’indiquer que le culte du Sacré-Cœur serait un culte de réparation, et de préciser qu’il désirait en particulier la communion du premier vendredi du mois, l’Heure Sainte et une fête spéciale. Comme plus tard pour Bernadette dans des circonstances semblables, ces révélations furent pour Marguerite-Marie la cause de bien des tourments : ses supérieures la brimaient, ses sœurs se moquaient d’elle. Mais elle eut pour la soutenir le P. de la Colombière, supérieur de la maison des Jésuites de Paray. Enfin comprise même dans son couvent, elle mourut le 17 octobre 1699, après quatre années de grâces et de consolations 1.
- Voir fête du Sacré-Cœur. ↩︎


Les commentaires sont fermés.