Sainte Angèle de Mérici, Vierge

Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri

Angèle de Méri­ci naquit à Desen­za­no, dans le dio­cèse de Vérone, sur les bords du lac de Garde. Dès l’en­fance, elle fit vœu de vir­gi­ni­té. Ayant en hor­reur toutes les parures fémi­nines, elle ne négli­gea rien pour faire dis­pa­raître les charmes de son visage et la beau­té de sa che­ve­lure, afin de ne plaire qu’à son Divin Époux. Deve­nue orphe­line alors qu’elle était encore dans la fleur de l’a­do­les­cence, elle ten­ta de s’en­fuir dans un désert pour y mener une vie plus aus­tère, mais un de ses oncles l’empêcha de mettre ce pro­jet à exé­cu­tion. Tou­te­fois elle sut obser­ver à la mai­son ce qu’il ne lui était pas per­mis de pra­ti­quer dans la soli­tude, fai­sant un fré­quent usage du cilice et de la dis­ci­pline et s’a­don­nant sans relâche à l’o­rai­son. Elle renon­ça bien­tôt à son patri­moine, adop­ta l’ha­bit et la règle du Tiers-Ordre de saint Fran­çois et se consa­cra tout entière à la cha­ri­té. Son amour de Dieu était tel qu’on la vit sou­vent trans­por­tée en extase. À Bres­cia, Angèle ins­ti­tua une nou­velle socié­té de reli­gieuses, sous le patro­nage de sainte Ursule : les Ursu­lines, des­ti­nées à l’é­du­ca­tion des jeunes filles. Pleine de mérites, elle mou­rut presque sep­tua­gé­naire en 1540.

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