Angèle de Mérici naquit à Desenzano, dans le diocèse de Vérone, sur les bords du lac de Garde. Dès l’enfance, elle fit vœu de virginité. Ayant en horreur toutes les parures féminines, elle ne négligea rien pour faire disparaître les charmes de son visage et la beauté de sa chevelure, afin de ne plaire qu’à son Divin Époux. Devenue orpheline alors qu’elle était encore dans la fleur de l’adolescence, elle tenta de s’enfuir dans un désert pour y mener une vie plus austère, mais un de ses oncles l’empêcha de mettre ce projet à exécution. Toutefois elle sut observer à la maison ce qu’il ne lui était pas permis de pratiquer dans la solitude, faisant un fréquent usage du cilice et de la discipline et s’adonnant sans relâche à l’oraison. Elle renonça bientôt à son patrimoine, adopta l’habit et la règle du Tiers-Ordre de saint François et se consacra tout entière à la charité. Son amour de Dieu était tel qu’on la vit souvent transportée en extase. À Brescia, Angèle institua une nouvelle société de religieuses, sous le patronage de sainte Ursule : les Ursulines, destinées à l’éducation des jeunes filles. Pleine de mérites, elle mourut presque septuagénaire en 1540.
Sainte Angèle de Mérici, Vierge
Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri


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