Saint Vincent Ferrier, Confesseur

Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri

Vincent naquit à Valence, en Espagne, vers 1350. À 17 ans, il entra chez les Domi­ni­cains, où il obtint bien­tôt brillam­ment son doc­to­rat en théo­lo­gie. Com­men­çant alors à prê­cher, il conver­tit un grand nombre de Juifs et de Sar­ra­sins. Son zèle ne se limi­ta point à l’Es­pagne : il par­cou­rut l’I­ta­lie et la France, pas­sa de Bel­gique en Bre­tagne, allant d’une ville à l’autre et entraî­nant à sa suite des foules consi­dé­rables. D’une humi­li­té et d’une aus­té­ri­té éton­nantes, il prê­chait sur le juge­ment der­nier avec une telle élo­quence que les âmes ter­ri­fiées s’ar­ra­chaient aus­si­tôt à leurs habi­tudes de péché pour se livrer à toutes les rigueurs de la péni­tence. Dieu d’ailleurs appuyait la pré­di­ca­tion de son ministre par une mul­ti­tude de miracles : gué­ri­sons de malades, d’a­veugles, de sourds, de muets, de pos­sé­dés, de lépreux, résur­rec­tions de morts… Sai­si par la fièvre, il mou­rut le 5 avril 1419 à Vannes, en Bre­tagne, où se trouvent encore ses reliques. Au moment de son pro­cès de cano­ni­sa­tion, par­mi les miracles dus à son inter­ces­sion, la cour romaine en retint jus­qu’à huit cent soixante-treize comme authentiques.

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