Vincent naquit à Valence, en Espagne, vers 1350. À 17 ans, il entra chez les Dominicains, où il obtint bientôt brillamment son doctorat en théologie. Commençant alors à prêcher, il convertit un grand nombre de Juifs et de Sarrasins. Son zèle ne se limita point à l’Espagne : il parcourut l’Italie et la France, passa de Belgique en Bretagne, allant d’une ville à l’autre et entraînant à sa suite des foules considérables. D’une humilité et d’une austérité étonnantes, il prêchait sur le jugement dernier avec une telle éloquence que les âmes terrifiées s’arrachaient aussitôt à leurs habitudes de péché pour se livrer à toutes les rigueurs de la pénitence. Dieu d’ailleurs appuyait la prédication de son ministre par une multitude de miracles : guérisons de malades, d’aveugles, de sourds, de muets, de possédés, de lépreux, résurrections de morts… Saisi par la fièvre, il mourut le 5 avril 1419 à Vannes, en Bretagne, où se trouvent encore ses reliques. Au moment de son procès de canonisation, parmi les miracles dus à son intercession, la cour romaine en retint jusqu’à huit cent soixante-treize comme authentiques.
Saint Vincent Ferrier, Confesseur
Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri


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