Saint Pierre Gonzalez, Confesseur

Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri

Pierre Gon­za­lez naquit en 1190 à Astor­ga, en Espagne. Son oncle, évêque du lieu, le fit, encore jeune, cha­noine de sa cathé­drale et bien­tôt doyen du cha­pitre. Consi­dé­rant cette digni­té selon l’es­prit du monde, Gon­za­lez vou­lut en prendre pos­ses­sion avec le plus grand appa­rat. Il choi­sit le jour de Noël et tra­ver­sa la ville sur un che­val super­be­ment paré. Son triomphe fut de courte durée le che­val fit un faux pas et jeta le cava­lier dans la boue, au milieu des huées de la foule. Cette mésa­ven­ture fut pour Pierre l’o­ri­gine d’une conver­sion com­plète. Entré chez les Domi­ni­cains, il devint bien­tôt pré­di­ca­teur et confes­seur remar­quable, en même temps que d’une par­faite régu­la­ri­té de vie et d’un zèle infa­ti­gable. Il accom­pa­gna Fer­di­nand III, en qua­li­té de cha­pe­lain, dans sa cam­pagne contre les Maures : son exemple, la force et l’onc­tion de sa parole rame­nèrent la ver­tu au milieu de la cour et des camps ; à la prise de Cor­doue, son inter­ven­tion sau­va la vie de nom­breux pri­son­niers ; il conver­tit en églises les mos­quées des Maures et y prê­cha la péni­tence aux vain­cus et aux vain­queurs. Dès qu’il le put, il quit­ta la cour pour aller évan­gé­li­ser les pauvres habi­tants des mon­tagnes de Galice et les marins du lit­to­ral. C’est à ce der­nier minis­tère qu’il consa­cra les der­nières années de sa vie, et les marins espa­gnols l’in­voquent encore comme leur patron, sous le nom de saint Elme. Saint Pierre Gon­za­lez mou­rut le 15 avril 1246.

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