Saint Pierre Fourier, Confesseur

Pierre Fou­rier naquit en 1565 à Mire­court, en Lor­raine. À 15 ans, son père le condui­sit à l’U­ni­ver­si­té de Pont-à-Mous­son, où il méri­ta cet éloge de ses maîtres : « Ou il prie, ou il étu­die. » À 20 ans, il entra chez les Cha­noines Régu­liers. En 1597, on le char­gea de la pauvre et peu chré­tienne paroisse de Mat­tain­court. Son zèle et sa cha­ri­té lui eurent bien­tôt gagné le cœur de ses parois­siens, et on les vit de nou­veau fré­quen­ter les sacre­ments. Dans le but de sub­ve­nir aux besoins tem­po­rels de ces pauvres gens, le saint curé éta­blit par­mi eux une caisse d’é­pargne, une socié­té d’as­su­rance mutuelle et un tri­bu­nal de paix où l’on arran­geait les dif­fé­rends sans recou­rir aux tri­bu­naux ordi­naires. Il fon­da aus­si la Congré­ga­tion de Notre-Dame pour l’é­du­ca­tion des jeunes filles pauvres. Tant de suc­cès exci­tèrent contre le bien­heu­reux la rage du démon, qui, non content de l’at­ta­quer constam­ment lui-même, s’empara de plus de qua­rante de ses parois­siens. Ces mal­heu­reux pos­sé­dés ne tar­dèrent pas à être déli­vrés par les prières et les jeûnes de leur saint curé. Pierre Fou­rier mou­rut à Gray, en Bour­gogne, à l’âge de 76 ans. Il avait pour devise : « Omni­bus pro­desse, obesse nemi­ni : Rendre ser­vice à tous, ne nuire à personne. »

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