Saint Pierre Canisius, Confesseur et Docteur

Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri

Pierre Cani­sius naquit à Nimègue, en Hol­lande, le 8 mai 1521, l’an­née même où Luther apos­ta­siait. Alors qu’il était étu­diant à Cologne, il fit le vœu de chas­te­té, et entra peu après dans la Com­pa­gnie de Jésus. C’est à juste titre que ce saint hol­lan­dais est sur­nom­mé le second apôtre de l’Al­le­magne, le mar­teau des héré­tiques, le Jérôme et l’Au­gus­tin de son siècle, le défen­seur de l’É­glise contre les puis­sances de l’en­fer. Par ses pré­di­ca­tions élo­quentes, par ses livres de contro­verse et de pié­té, par la fon­da­tion de plu­sieurs col­lèges, par les mis­sions dont quatre papes le char­gèrent auprès des princes et des évêques alle­mands, il enraya le pro­grès du pro­tes­tan­tisme et fit refleu­rir la vie catho­lique. Il assis­ta en qua­li­té de théo­lo­gien au Concile de Trente et sou­tint les inté­rêts de l’É­glise à la diète d’Aug­sbourg et au col­loque de Worms. Pro­fon­dé­ment humble, il refu­sa les évê­chés de Vienne et de Cologne. Nous lui devons le pre­mier Caté­chisme, ce qui suf­fi­rait à lui méri­ter la recon­nais­sance des catho­liques. Après quatre mois de grandes souf­frances, le bien­heu­reux mou­rut à Fri­bourg, en Suisse, le 21 décembre 1597. Sa cause de béa­ti­fi­ca­tion, inter­rom­pue par la sup­pres­sion de la Com­pa­gnie de Jésus, ne se ter­mi­na que sous Pie IX. C’est Pie XI qui a cano­ni­sé Pierre Cani­sius, le décla­rant en même temps Doc­teur de l’Église.

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