Jean-François Régis naquit dans le Languedoc le 31 janvier 1597. À 18 ans, il entra au noviciat de la Compagnie de Jésus, à Toulouse, puis continua ses études à Tournon, où il mérita le titre d” « Ange du collège ». C’est là que, pour faire ses premiers essais d’apostolat, il s’offrit à soigner les pestiférés ; mais cette faveur lui fut refusée. En 1633, après un stage très court dans l’enseignement, il commença ces courses infatigables qui, dans l’espace de sept ans, devaient renouveler les deux provinces du Vivarais et du Velay. L’hiver, il donnait des missions dans les campagnes perdues au milieu des monts d’Auvergne, et, malgré la rigueur de la saison et la rudesse des habitants, il arrachait un grand nombre d’âmes à l’hérésie ou au désordre. L’été, il dépensait son zèle dans les villes, employant son temps à visiter les hôpitaux et les prisons, à prêcher, à faire le catéchisme, à venir en aide à tous ceux qui pouvaient avoir besoin de ses services. Ses fatigues étaient extrêmes et néanmoins il y ajoutait des austérités capables de ruiner la santé la plus robuste. Ses calvinistes l’accablaient d’outrages, il lui arriva même d’être roué de coups. Mais Dieu le récompensait en lui donnant de réaliser les résultats les plus surprenants de conversion. Frappé de phtisie galopante, il mourut le 31 décembre 1640, âgé de 44 ans, au cours d’une mission qu’il donnait à La Louvesc. C’est là que se trouve son tombeau, devenu centre de pèlerinage. On sait que Jean-Marie Vianney s’y rendit au temps de sa jeunesse pour obtenir de saint François Régis la grâce de savoir assez de latin pour faire sa théologie.
Saint Jean-François Régis, Confesseur
Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri


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