Saint Hyacinthe, Confesseur

Hya­cinthe était Polo­nais. Né en 1185 au châ­teau de Kamin, près de Bres­lau, il fit ses études suc­ces­si­ve­ment à Cra­co­vie, à Prague et à Bologne. Il sut conser­ver son inno­cence au milieu d’une jeu­nesse trop sou­vent licen­cieuse. Cha­noine pré­ben­dé de la cathé­drale de Cra­co­vie, il était très cha­ri­table envers les pauvres et s’im­po­sait à lui-même de rudes péni­tences. Il accom­pa­gna l’é­vêque de Cra­co­vie, son oncle, dans un voyage à Rome, ren­con­tra saint Domi­nique qui venait de fon­der l’Ordre des Frères Prê­cheurs et deman­da son admis­sion dans le nou­vel ins­ti­tut. Ren­voyé dans sa patrie, il y créa plu­sieurs cou­vents de Domi­ni­cains et obtint de magni­fiques résul­tats par ses pré­di­ca­tions. Sa parole d’ailleurs était accom­pa­gnée de miracles : l’un des plus écla­tants eut lieu lorsque, près de Wis­grade, il tra­ver­sa sans bateau la Vis­tule débor­dée et fit pas­ser ses com­pa­gnons sur les flots en y éten­dant son man­teau. Après une vie admi­rable de ver­tu, il mou­rut en 1257, le jour de l’As­somp­tion : il venait de réci­ter les Heures cano­niales et de rece­voir avec la plus grande pié­té les sacre­ments de l’Église.