Saint François de Borgia, Confesseur

Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri

Fils aîné de Jean de Bor­gia, duc de Gan­die, et de Jeanne d’A­ra­gon, Fran­çois naquit en 1510, per­dit sa mère à 10 ans, et fut éle­vé par son oncle, arche­vêque de Sara­gosse. Pla­cé à la cour de l’empereur Charles-Quint, le jeune prince épou­sa la ver­tueuse Éléo­nore de Cas­tro, dont il eut cinq enfants. Un glo­rieux ave­nir s’ou­vrait devant lui, quand la mort de l’im­pé­ra­trice Isa­belle, en 1539, chan­gea com­plè­te­ment le cours de ses idées. Vive­ment impres­sion­né par les ravages de la mort sur le cadavre de l’illustre prin­cesse, Fran­çois réso­lut de fuir l’am­bi­tion, l’en­vie et le plai­sir, ces trois fléaux des cours. Nom­mé vice-roi de Cata­logne, il mena la vie d’un très grand chré­tien, sou­cieux de déro­ber aux regards des siens les aus­té­ri­tés qu’il pra­ti­quait. Son épouse étant morte, il entra dans la Com­pa­gnie de Jésus, qu’il avait connue par des ren­contres avec Ignace de Loyo­la et ses pre­miers com­pa­gnons. Il refu­sa la pourpre car­di­na­lice, fut pen­dant plu­sieurs années com­mis­saire géné­ral des Jésuites en Espagne, y éta­blit de nou­velles mai­sons, non sans dif­fi­cul­té. Deve­nu troi­sième géné­ral de son Ordre, il contri­bua beau­coup à l’af­fer­mir et à le pro­pa­ger. Fran­çois de Bor­gia mou­rut le 30 sep­tembre 1572, avec la séré­ni­té confiante de l’homme qui a tou­jours fait son devoir.

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