Saint Edouard, Roi d’Angleterre

Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri

Fils du roi Ethel­red II, Edouard, sur­nom­mé le Confes­seur, naquit en Angle­terre l’an 1004. Les Danois ayant conquis l’An­gle­terre, il dut se reti­rer en Nor­man­die. En 1042, les Anglais, fati­gués de se trou­ver sous la domi­na­tion de rois étran­gers, furent una­nimes à deman­der qu’E­douard fût pla­cé sur le trône de ses ancêtres. Celui-ci décla­ra ouver­te­ment que son unique but était de venir au secours d’un peuple mal­heu­reux et qu’il refu­se­rait la plus puis­sante monar­chie, si, pour l’ob­te­nir, il fal­lait ver­ser le sang d’un seul homme. Edouard se pré­oc­cu­pa avant tout de faire le bon­heur de ses sujets : il dimi­nua les impôts, employa ses propres reve­nus à sou­la­ger les pauvres, doter les églises, fon­der des monas­tères. Il pra­ti­qua les ver­tus chré­tiennes un degré héroïque. Dans sa jeu­nesse, il avait fait le vœu de chas­te­té per­pé­tuelle : il l’ob­ser­va jus­qu’au bout. Il publia un code de lois très sages, connu sous le nom de « Lois d’E­douard le Confes­seur » ; à part quelques points modi­fiés dans la suite, elles font encore par­tie du droit bri­tan­nique. Il répa­ra et embel­lit à ses frais Saint-Pierre de Londres (actuel­le­ment West­mins­ter), qui devint bien­tôt la plus célèbre abbaye de tout le royaume. Edouard mou­rut le 5 jan­vier 1066. Après sa mort comme pen­dant sa vie, des miracles furent obte­nus par son intercession.

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