Saint Césaire, frère de saint Grégoire de Nazianze, naquit vers l’an 320. Élève de la célèbre école d’Alexandrie, il étudia avec succès l’éloquence, la philosophie et surtout la médecine, pour laquelle il avait un goût et une aptitude remarquables. Après avoir soigné quelque temps ses compatriotes de Nazianze, il partit pour Constantinople. Julien l’Apostat en fit son premier médecin et l’excepta toujours dans les édits qu’il porta contre les chrétiens. L’empereur eût bien voulu gagner à sa cause un homme d’un aussi rare mérite, mais Césaire, malgré les promesses les plus séduisantes, restait inébranlable dans son attachement à la foi. Cependant sa famille et tous les chrétiens de Nazianze s’étonnaient de le voir dans une cour pleine d’idoles et au service d’un empereur apostat. À la suite d’une lettre particulièrement touchante de son frère Grégoire de Nazianze, il quitta la cour. Son frère et saint Basile, l’ami de son frère, le pressaient de se retirer du monde et de se consacrer entièrement à Dieu. Il se décida enfin, à la suite d’un tremblement de terre qui survint à Nicée en 368, et auquel il n’échappa que par une espèce de miracle, ayant été enterré sous des ruines où on le découvrit légèrement blessé. Il mourut en 369. Saint Grégoire prononça son oraison funèbre : « Césaire, dit-il, exerçait sa profession sans aucun but de lucre. Il était le père des pauvres outre les soins gratuits qu’il leur donnait dans leurs maladies, il leur a légué tous ses biens au moment de sa mort. »
Saint Césaire, Confesseur
Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri


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