Ambroise, fils d’un préfet des Gaules, était lui-même gouverneur de Milan lorsque, en 374, le siège épiscopal de cette grande ville vint à vaquer. Les Ariens étant nombreux dans la cité, le gouverneur voulut assurer lui-même l’ordre sérieusement menacé pendant l’élection d’un nouvel évêque. Ambroise n’était que catéchumène cependant, à la voix d’un enfant qui s’écria tout à coup « Ambroise évêque ! », il fut élu par d’unanimes acclamations. Malgré ses résistances, il dut accepter, se faire baptiser et recevoir la consécration épiscopale. Doux et condescendant dans les choses indifférentes, Ambroise était inflexible en matière de principes. Il n’eut pas peur de reprocher à l’empereur Théodose sa cruauté envers les Thessaloniciens, et lui imposa même une pénitence publique. Il convertit beaucoup d’Ariens, fut le soutien de sainte Monique dans toutes ses douleurs et eut la joie d’admettre Augustin au sein de l’Église catholique. Il mourut en 397. Le nombre et la valeur de ses ouvrages l’ont fait mettre au rang des Docteurs de l’Église.


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