L’Église célèbre la mémoire non seulement de ses joies, mais aussi de ses peines. Il s’agit aujourd’hui des Sept, c’est-à-dire des innombrables douleurs de Marie. Pour nous mettre à l’unisson d’une fête si émouvante, aimons à redire doucement les strophes du Stabat. « Debout, la Mère de douleur se tenait en larmes près de la Croix de Jésus. Son âme gémissante et désolée fut percée du glaive prédit par Siméon. Quelle n’était pas la tristesse et l’affliction de cette mère bénie ! Elle gémissait et pleurait, en face des cruautés endurées par son Divin Fils. Quel serait donc l’homme assez insensible pour ne pas pleurer en contemplant la Mère du Christ dans un tel supplice ? Pour les péchés de son peuple, elle voyait son Fils livré aux tourments et déchiré par les fouets. Elle le voyait mourant là, tout seul, abandonné de tous. O Mère très aimante, faites-moi sentir la violence de vos douleurs pour que je pleure avec vous. O sainte Mère, fixez fortement dans mon cœur les plaies du Crucifié. Faites que, blessé de ses blessures, je sois enivré de la Croix et du Sang de votre Fils. Que je ne sois point brûlé par les flammes dévorantes de l’enfer, mais que, par vous, ô Vierge, je sois défendu au jour du jugement…… »
Notre-Dame des Sept Douleurs
Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri


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