L’Invention (ou Découverte) de la Sainte Croix

Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri

À la suite d’une appa­ri­tion de la Croix, Constan­tin venait de rem­por­ter, en 312, une insigne vic­toire. Par recon­nais­sance, Hélène, sa mère, par­tit pour Jéru­sa­lem dans le des­sein d’y recher­cher la vraie Croix du Christ. Après avoir fait abattre une sta­tue de Vénus que les païens avaient éta­blie sur le Cal­vaire, elle com­man­da de fouiller le sol. En creu­sant, on décou­vrit non pas une, mais trois croix. Pour recon­naître celle de Jésus, Macaire, l’é­vêque de Jéru­sa­lem, mit tout le monde en prières, puis appli­qua l’une après l’autre les trois croix à une femme gra­ve­ment malade : les deux pre­mières ne lui firent rien, la troi­sième la gué­rit ins­tan­ta­né­ment. Ayant ain­si retrou­vé la vraie Croix, Hélène éle­va sur l’emplacement même une magni­fique église, où elle lais­sa une par­tie de la pré­cieuse relique, enfer­mée dans une châsse d’argent ; elle en appor­ta une autre par­tie à son fils Constan­tin, qui la fit dépo­ser dans ce qu’on appelle main­te­nant l’é­glise Sainte-Croix-de-Jéru­sa­lem. C’est alors que l’empereur, par res­pect pour l’ins­tru­ment de la mort de Jésus, por­ta un décret abo­lis­sant défi­ni­ti­ve­ment le sup­plice de la croix pour les condamnés.

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