En 1224, François partit avec Frère Léon pour la solitude du mont Alverne (à vingt lieues de Florence). Il y commença un jeûne de quarante jours et sentit bientôt une affluence extraordinaire de tous les dons surnaturels. Un matin qu’il se trouvait en oraison sur la montagne c’était vers la fête de l’Exaltation de la Sainte Croix l’homme de Dieu vit comme un Séraphin crucifié, ayant les mains et les pieds étendus et cloués à une croix, et les ailes disposées de chaque côté d’une manière admirable. La vision disparaissant laissa François l’âme enflammée d’une ardeur séraphique et le corps marqué de blessures semblables à celles d’un crucifié. Aussitôt, en effet, à ses mains et à ses pieds, commencèrent à paraître des marques de clous, ayant leurs têtes dans le creux des mains et sur le dessus des pieds, et leurs pointes à l’opposé. En outre, son côté droit présentait une cicatrice rouge, comme s’il avait été transpercé par une lance ; et parfois il en coulait du sang qui trempait ses habits. Lorsqu’il descendit de la montagne, François s’efforça de dissimuler ces mystérieux stigmates, mais Dieu lui-même les fit découvrir par des miracles. Les papes établirent une fête en l’honneur de ce prodige, dans le but d’enflammer d’amour les cœurs des fidèles pour le Christ crucifié.
Les Stigmates de saint François d’Assise
Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri


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