Quarante jours après la naissance d’un fils, toute femme juive devait se soumettre à une cérémonie de purification comportant le sacrifice d’un agneau ou, si elle était trop pauvre, celui de deux tourterelles ou de deux colombes. De plus, lorsqu’il s’agissait d’un fils premier-né, elle devait le présenter au Temple et le racheter moyennant une somme d’argent. Marie voulut bien se soumettre à cette double obligation ; d’où le double nom de la fête : Purification de Marie, et Présentation de Jésus. Marie et Joseph portèrent donc Jésus au Temple de Jérusalem. Il y avait dans la ville un homme juste, appelé Siméon, qui avait reçu de Dieu l’assurance de ne pas mourir avant d’avoir vu le Messie. Venu au Temple juste à ce moment-là sous l’inspiration divine, il prit l’enfant dans ses bras et bénit Dieu en disant le Nunc dimittis : « Maintenant, Seigneur, vous laisserez votre serviteur s’en aller en paix, puisque mes yeux ont vu le Sauveur, lumière qui éclairera les nations et procurera la gloire d’Israël. » Marie et Joseph s’étonnaient de ce qu’on disait de Jésus. Siméon les bénit et dit à Marie : « Cet enfant sera un signe de contradiction, et ton âme à toi sera percée d’un glaive. » La prophétesse Anne, survenant à cet instant, se mit à parler de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance d’Israël.
La Purification de la Bienheureuse Vierge Marie.
Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri


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