Lorsque le diacre Étienne eut été lapidé par les Juifs, son corps demeura un jour ou deux sur le lieu de l’exécution. Par ordre de Gamaliel, quelques fidèles l’enlevèrent secrètement et le déposèrent dans le tombeau qu’avait préparé pour lui-même ce Juif converti. Le lieu de la sépulture resta ignoré des chrétiens pendant plusieurs siècles. D’après une tradition reproduite par le Bréviaire et le Martyrologe, en l’an 415, un prêtre, nommé Lucien, qui desservait l’église de Caphargalama, près de Jérusalem, connut par révélation l’endroit où se trouvaient les reliques du Premier Martyr. Il fit faire des fouilles et l’on découvrit en effet des coffres avec une pierre sur laquelle étaient gravés les noms d’Etienne, Nicodème, Gamaliel et Abibon. Quand on eut ouvert le coffre qui contenait le corps d’Etienne, une odeur agréable s’en exhala et de nombreux malades se trouvèrent guéris. Les précieux ossements furent déposés à Jérusalem, dans l’église de Sion. Une part des reliques fut ensuite transportée en Afrique, ce qui donna lieu à des miracles, selon le témoignage de saint Augustin lui-même. En 557, le pape Pélage Iᵉʳ mit aussi des reliques de saint Etienne dans l’église de Saint-Laurent-hors-les-murs qu’il venait de faire restaurer.
La Découverte du corps de Saint Étienne, Premier Martyr
Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri


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