La Découverte du corps de Saint Étienne, Premier Martyr

Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri

Lorsque le diacre Étienne eut été lapi­dé par les Juifs, son corps demeu­ra un jour ou deux sur le lieu de l’exé­cu­tion. Par ordre de Gama­liel, quelques fidèles l’en­le­vèrent secrè­te­ment et le dépo­sèrent dans le tom­beau qu’a­vait pré­pa­ré pour lui-même ce Juif conver­ti. Le lieu de la sépul­ture res­ta igno­ré des chré­tiens pen­dant plu­sieurs siècles. D’a­près une tra­di­tion repro­duite par le Bré­viaire et le Mar­ty­ro­loge, en l’an 415, un prêtre, nom­mé Lucien, qui des­ser­vait l’é­glise de Caphar­ga­la­ma, près de Jéru­sa­lem, connut par révé­la­tion l’en­droit où se trou­vaient les reliques du Pre­mier Mar­tyr. Il fit faire des fouilles et l’on décou­vrit en effet des coffres avec une pierre sur laquelle étaient gra­vés les noms d’E­tienne, Nico­dème, Gama­liel et Abi­bon. Quand on eut ouvert le coffre qui conte­nait le corps d’E­tienne, une odeur agréable s’en exha­la et de nom­breux malades se trou­vèrent gué­ris. Les pré­cieux osse­ments furent dépo­sés à Jéru­sa­lem, dans l’é­glise de Sion. Une part des reliques fut ensuite trans­por­tée en Afrique, ce qui don­na lieu à des miracles, selon le témoi­gnage de saint Augus­tin lui-même. En 557, le pape Pélage Iᵉʳ mit aus­si des reliques de saint Etienne dans l’é­glise de Saint-Laurent-hors-les-murs qu’il venait de faire restaurer.

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