Saint Césaire, Confesseur

Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri

Saint Césaire, frère de saint Gré­goire de Nazianze, naquit vers l’an 320. Élève de la célèbre école d’A­lexan­drie, il étu­dia avec suc­cès l’é­lo­quence, la phi­lo­so­phie et sur­tout la méde­cine, pour laquelle il avait un goût et une apti­tude remar­quables. Après avoir soi­gné quelque temps ses com­pa­triotes de Nazianze, il par­tit pour Constan­ti­nople. Julien l’A­po­stat en fit son pre­mier méde­cin et l’ex­cep­ta tou­jours dans les édits qu’il por­ta contre les chré­tiens. L’empereur eût bien vou­lu gagner à sa cause un homme d’un aus­si rare mérite, mais Césaire, mal­gré les pro­messes les plus sédui­santes, res­tait inébran­lable dans son atta­che­ment à la foi. Cepen­dant sa famille et tous les chré­tiens de Nazianze s’é­ton­naient de le voir dans une cour pleine d’i­doles et au ser­vice d’un empe­reur apos­tat. À la suite d’une lettre par­ti­cu­liè­re­ment tou­chante de son frère Gré­goire de Nazianze, il quit­ta la cour. Son frère et saint Basile, l’a­mi de son frère, le pres­saient de se reti­rer du monde et de se consa­crer entiè­re­ment à Dieu. Il se déci­da enfin, à la suite d’un trem­ble­ment de terre qui sur­vint à Nicée en 368, et auquel il n’é­chap­pa que par une espèce de miracle, ayant été enter­ré sous des ruines où on le décou­vrit légè­re­ment bles­sé. Il mou­rut en 369. Saint Gré­goire pro­non­ça son orai­son funèbre : « Césaire, dit-il, exer­çait sa pro­fes­sion sans aucun but de lucre. Il était le père des pauvres outre les soins gra­tuits qu’il leur don­nait dans leurs mala­dies, il leur a légué tous ses biens au moment de sa mort. »

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