Saint Cyrille d’Alexandrie, Évêque et Docteur de l’Église

Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri

Cyrille, neveu de Théo­phile, évêque d’A­lexan­drie, don­na dès son ado­les­cence des indices d’une intel­li­gence. excep­tion­nelle. Son oncle étant mort, il le rem­pla­ça sur le siège épis­co­pal. On fut bien­tôt dans l’ad­mi­ra­tion de ses hautes ver­tus. Son zèle pour la conser­va­tion de la foi catho­lique brilla par­ti­cu­liè­re­ment dans sa lutte contre Nes­to­rius, évêque de Constan­ti­nople. Cet esprit faux, chi­ca­neur et orgueilleux ensei­gnait qu’il y avait deux per­sonnes en Jésus-Christ, une per­sonne divine et une per­sonne humaine ; il en concluait que la Vierge Marie n’é­tait point mère de Dieu, mais seule­ment mère de l’homme, mère du Christ. Après l’a­voir en vain pres­sé de rétrac­ter pareille doc­trine, Cyrille le dénon­ça au pape saint Céles­tin. On convo­qua un concile à Éphèse en 431. Nes­to­rius ayant refu­sé de com­pa­raître, Cyrille, qui pré­si­dait, pro­non­ça contre lui une sen­tence de dépo­si­tion. Le peuple atten­dait fié­vreu­se­ment la déci­sion du concile : quand il apprit que les Pères avaient conser­vé à Marie son titre de Mère de Dieu, « Theo­to­kos », il écla­ta en trans­ports de joie et, à la lueur des flam­beaux, recon­dui­sit les évêques jus­qu’à leurs demeures. Mais les Nes­to­riens étant inter­ve­nus, l’empereur, sol­li­ci­té par les deux par­tis, empri­son­na les deux chefs, Cyrille et Nes­to­rius. L’ar­ri­vée des légats du Pape mit fin au débat : Cyrille fut réta­bli sur son siège et Nes­to­rius défi­ni­ti­ve­ment dépo­sé. Après d’autres tra­vaux pour l’É­glise de Dieu, Cyrille mou­rut en l’an 444.

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