La Purification de la Bienheureuse Vierge Marie.

Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri

Qua­rante jours après la nais­sance d’un fils, toute femme juive devait se sou­mettre à une céré­mo­nie de puri­fi­ca­tion com­por­tant le sacri­fice d’un agneau ou, si elle était trop pauvre, celui de deux tour­te­relles ou de deux colombes. De plus, lors­qu’il s’a­gis­sait d’un fils pre­mier-né, elle devait le pré­sen­ter au Temple et le rache­ter moyen­nant une somme d’argent. Marie vou­lut bien se sou­mettre à cette double obli­ga­tion ; d’où le double nom de la fête : Puri­fi­ca­tion de Marie, et Pré­sen­ta­tion de Jésus. Marie et Joseph por­tèrent donc Jésus au Temple de Jéru­sa­lem. Il y avait dans la ville un homme juste, appe­lé Siméon, qui avait reçu de Dieu l’as­su­rance de ne pas mou­rir avant d’a­voir vu le Mes­sie. Venu au Temple juste à ce moment-là sous l’ins­pi­ra­tion divine, il prit l’en­fant dans ses bras et bénit Dieu en disant le Nunc dimit­tis : « Main­te­nant, Sei­gneur, vous lais­se­rez votre ser­vi­teur s’en aller en paix, puisque mes yeux ont vu le Sau­veur, lumière qui éclai­re­ra les nations et pro­cu­re­ra la gloire d’Is­raël. » Marie et Joseph s’é­ton­naient de ce qu’on disait de Jésus. Siméon les bénit et dit à Marie : « Cet enfant sera un signe de contra­dic­tion, et ton âme à toi sera per­cée d’un glaive. » La pro­phé­tesse Anne, sur­ve­nant à cet ins­tant, se mit à par­ler de l’en­fant à tous ceux qui atten­daient la déli­vrance d’Israël.

Vous aimerez aussi :

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.