Saint Silvestre, Abbé

Sil­vestre naquit de parents nobles à Osi­mo, dans la Marche d’An­cône. Dès l’en­fance, il se fit remar­quer par ses suc­cès dans l’é­tude et par la pure­té de ses mœurs. Ins­truit des sciences sacrées et nom­mé cha­noine, il édi­fia le peuple par son exemple et sa pré­di­ca­tion. Assis­tant un jour aux funé­railles d’un per­son­nage illustre, son parent, et consi­dé­rant dans le cer­cueil ouvert le cadavre défi­gu­ré de cet homme, autre­fois d’une beau­té remar­quable, il se dit : « Je suis aujourd’­hui ce qu’il fut ; un jour je serai ce qu’il est… » Et bien­tôt, dési­reux d’une per­fec­tion plus grande, il se reti­ra dans la soli­tude, où il s’a­don­na aux veilles, aux orai­sons et aux jeûnes. Pour mieux se déro­ber aux hommes, il chan­gea plu­sieurs fois de retraite et s’ar­rê­ta enfin à Monte-Fano, lieu désert, où il éle­va une église et jeta les fon­de­ments de la Congré­ga­tion des Sil­ves­trins branche réfor­mée de l’Ordre de saint Benoît, dont les membres portent le cos­tume béné­dic­tin, mais de cou­leur bleu tur­quoise. Sil­vestre se dis­tin­gua par­mi tous les moines par sa sain­te­té, son esprit de pro­phé­tie, son pou­voir sur les démons et d’autres dons qu’il conser­va tou­jours avec une pro­fonde humi­li­té. Il mou­rut en 1267, à l’âge de 90 ans.

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