Sainte Marie-Madeleine de Pazzi, Vierge

Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri

Née à Flo­rence, en 1566, de l’illustre famille des Paz­zi, Marie-Made­leine prit très tôt le che­min de la per­fec­tion. À 10 ans, elle fit vœu de chas­te­té. Entrée quelque temps après dans un monas­tère de Car­mé­lites, elle s’y mon­tra un modèle de toutes les ver­tus. Elle igno­rait abso­lu­ment ce qui peut bles­ser la pure­té. Le feu de l’a­mour divin la brû­lait à ce point que, ne pou­vant le sup­por­ter, elle était obli­gée de se rafraî­chir la poi­trine avec de l’eau. Sa cha­ri­té envers le pro­chain était par­ti­cu­liè­re­ment remar­quable : fré­quem­ment elle pas­sait des nuits sans dor­mir, soit pour accom­plir les tâches de ses sœurs, soit pour ser­vir celles qui étaient malades ; elle en gué­rit même plu­sieurs, dit-on, en suçant leurs ulcères. Elle répé­tait sou­vent : « souf­frir et non mou­rir », prête qu’elle était à demeu­rer dans l’é­tat de souf­france jus­qu’au juge­ment der­nier pour le salut des infi­dèles et des pécheurs. Après avoir connu le tour­ment d’une séche­resse spi­ri­tuelle pro­lon­gée et d’une lutte très dure contre le démon, après avoir sup­por­té pen­dant des années une dou­lou­reuse infir­mi­té, elle expi­ra le 25 mai 1607, mani­fes­tant une joie inal­té­rable au milieu des plus vives souffrances.

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