Saint Pacifique, Confesseur

Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri

De bonne heure Paci­fique fut confié à un oncle prêtre qui fit son édu­ca­tion avec une grande sévé­ri­té. Ces rigueurs mûrirent promp­te­ment sa ver­tu et, tout enfant, sa répu­ta­tion de sain­te­té était telle que sa pré­sence met­tait fin aux conver­sa­tions légères ou cou­pables. Dès que son âge le lui per­mit, il entra au couvent des Fran­cis­cains de la stricte obser­vance, à San-Seve­ri­no, sa ville natale. Lors­qu’il fut prêtre, Paci­fique consa­cra tout son temps au salut des âmes : il par­cou­rait le pays en prê­chant et en admi­nis­trant les sacre­ments. Après quelques années de cette vie active, Dieu le rap­pe­la dans la retraite en lui envoyant une para­ly­sie qui le pri­va presque com­plè­te­ment de l’u­sage de ses jambes. Néan­moins, ses supé­rieurs le nom­mèrent gar­dien du couvent de San-Seve­ri­no, et ses conci­toyens l’ac­cueillirent comme un saint. Pen­dant les trente-cinq der­nières années de sa vie, Paci­fique souf­frit sans inter­rup­tion : atteint suc­ces­si­ve­ment de para­ly­sie, de céci­té, de sur­di­té, il répon­dait gaî­ment à ceux qui lui par­laient de ses épreuves : « Dieu le veut ain­si, que sa sainte volon­té soit faite ! » Seule la mort put inter­rompre son ardeur à tra­vailler au ser­vice de Dieu.

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