De bonne heure Pacifique fut confié à un oncle prêtre qui fit son éducation avec une grande sévérité. Ces rigueurs mûrirent promptement sa vertu et, tout enfant, sa réputation de sainteté était telle que sa présence mettait fin aux conversations légères ou coupables. Dès que son âge le lui permit, il entra au couvent des Franciscains de la stricte observance, à San-Severino, sa ville natale. Lorsqu’il fut prêtre, Pacifique consacra tout son temps au salut des âmes : il parcourait le pays en prêchant et en administrant les sacrements. Après quelques années de cette vie active, Dieu le rappela dans la retraite en lui envoyant une paralysie qui le priva presque complètement de l’usage de ses jambes. Néanmoins, ses supérieurs le nommèrent gardien du couvent de San-Severino, et ses concitoyens l’accueillirent comme un saint. Pendant les trente-cinq dernières années de sa vie, Pacifique souffrit sans interruption : atteint successivement de paralysie, de cécité, de surdité, il répondait gaîment à ceux qui lui parlaient de ses épreuves : « Dieu le veut ainsi, que sa sainte volonté soit faite ! » Seule la mort put interrompre son ardeur à travailler au service de Dieu.
Saint Pacifique, Confesseur
Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri


Les commentaires sont fermés.