Saint Nicolas de Tolentino, Confesseur

Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri

Nico­las, dit de Tolen­ti­no à cause du long séjour qu’il fit plus tard dans cette loca­li­té, naquit à Saint-Ange, dans la Marche d’An­cône, de parents recom­man­dables par leur pié­té. Dès l’âge le plus tendre, l’en­fant don­na l’exemple de nom­breuses ver­tus et sur­tout celui de l’abs­ti­nence : car, à peine âgé de 7 ans, à l’exemple de son saint patron l’é­vêque de Myre, il se mit à jeû­ner plu­sieurs fois la semaine, cou­tume qu’il conser­va dans la suite, en se conten­tant de pain et d’eau. Un jour qu’il assis­tait à un ser­mon sur le mépris du monde, fait par un reli­gieux des Ermites de saint Augus­tin, il fut tel­le­ment tou­ché que sur-le-champ il vou­lut entrer dans cet Ordre, à Tolen­ti­no. Il y obser­va les pré­ceptes de la vie reli­gieuse dans leur plus rigou­reuse exac­ti­tude, por­tant des habits gros­siers, domp­tant son corps par des dis­ci­plines et des chaînes de fer, s’abs­te­nant de viande, pra­ti­quant à un degré émi­nent la cha­ri­té, l’hu­mi­li­té, la péni­tence et toutes les ver­tus. Bien que Satan le fati­guât de ses attaques, l’as­si­dui­té de son appli­ca­tion à la prière ne connut pas de défaillance. Sur ses der­niers jours, il répé­tait fré­quem­ment ces paroles de l’A­pôtre : « Il me tarde de mou­rir pour être réuni au Christ. » Il ren­dit son âme à Dieu le 10 sep­tembre 1306, et de nom­breux miracles attes­tèrent sa sainteté.

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