Nicolas, dit de Tolentino à cause du long séjour qu’il fit plus tard dans cette localité, naquit à Saint-Ange, dans la Marche d’Ancône, de parents recommandables par leur piété. Dès l’âge le plus tendre, l’enfant donna l’exemple de nombreuses vertus et surtout celui de l’abstinence : car, à peine âgé de 7 ans, à l’exemple de son saint patron l’évêque de Myre, il se mit à jeûner plusieurs fois la semaine, coutume qu’il conserva dans la suite, en se contentant de pain et d’eau. Un jour qu’il assistait à un sermon sur le mépris du monde, fait par un religieux des Ermites de saint Augustin, il fut tellement touché que sur-le-champ il voulut entrer dans cet Ordre, à Tolentino. Il y observa les préceptes de la vie religieuse dans leur plus rigoureuse exactitude, portant des habits grossiers, domptant son corps par des disciplines et des chaînes de fer, s’abstenant de viande, pratiquant à un degré éminent la charité, l’humilité, la pénitence et toutes les vertus. Bien que Satan le fatiguât de ses attaques, l’assiduité de son application à la prière ne connut pas de défaillance. Sur ses derniers jours, il répétait fréquemment ces paroles de l’Apôtre : « Il me tarde de mourir pour être réuni au Christ. » Il rendit son âme à Dieu le 10 septembre 1306, et de nombreux miracles attestèrent sa sainteté.
Saint Nicolas de Tolentino, Confesseur
Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri


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