Saint Jean de Saint-Facond, Confesseur

Jean, issu d’une noble famille espa­gnole, don­na dès son jeune âge des signes remar­quables de sa future sain­te­té on le vit sou­vent, d’un lieu éle­vé où il avait pris place, adres­ser la parole aux autres enfants, pour les exhor­ter à la ver­tu ou pour apai­ser leurs que­relles. Il fit ses études chez les moines béné­dic­tins de Saint-Facond. Ordon­né prêtre, il renon­ça spon­ta­né­ment à tous les béné­fices et reve­nus ecclé­sias­tiques dont il avait été jus­te­ment hono­ré, et cela pour ser­vir Dieu avec plus de paix. Tom­bé gra­ve­ment malade à Sala­manque, il fit vœu de s’im­po­ser une dis­ci­pline plus sévère et, pour accom­plir cette pro­messe, se ren­dit au monas­tère de Saint-Augus­tin, renom­mé pour sa stricte obser­vance. Admis dans ce couvent, il sur­pas­sa bien­tôt les plus fer­vents des reli­gieux. Tant par ses pré­di­ca­tions publiques que par des entre­tiens par­ti­cu­liers et la sain­te­té de sa vie, il rame­na au calme les gens de Sala­manque agi­tés par de san­glantes fac­tions. Sou­vent, pen­dant sa messe, Jean fut favo­ri­sé de la vue du Sau­veur ; il lisait aus­si dans les âmes et pré­di­sait l’a­ve­nir. Il quit­ta cette vie en 1470, illus­tré avant comme après sa mort, par de nom­breux miracles.