Saint Guénolé, Confesseur

Gué­no­lé naquit dans l’île de Bré­hat, dio­cèse de Saint-Brieuc, vers le milieu du V^e siècle. Ses parents venaient d’An­gle­terre. Il fut éle­vé par saint Budoc dans une île voi­sine. Ses pro­grès furent tels que son maître le mit, à 21 ans, à la tête de onze de ses dis­ciples. Ils allèrent se fixer à Lan­de­ve­nec, à trois lieues de Brest. La vie aus­tère que Gué­no­lé mena dans cette retraite ne dimi­nuait en rien sa dou­ceur et son affa­bi­li­té, les rigueurs qu’il exer­çait contre lui-même ne l’empêchaient pas de paraître tou­jours gai : aus­si s’at­ti­ra-t-il l’a­mour et l’ad­mi­ra­tion de tout le monde. Il mou­rut vers l’an 527 et fut inhu­mé dans l’é­glise qu’il avait fait construire. Par crainte des Nor­mands, ses reliques furent trans­fé­rées à diverses reprises : on en conserve la plus grande par­tie à Blan­din­berg, près de Gand, et à Montreuil-sur-Mer.