Saint Georges, né d’une famille illustre de Cappadoce, fut promu par Dioclétien aux premiers grades de l’armée. Lorsque l’empereur eut publié à Nicomédie son premier édit contre les chrétiens, saint Georges lui reprocha sa cruauté. Aussitôt mis en prison, il eut à subir de si atroces tourments que l’Église d’Orient l’appelle « le grand martyr ». Il mourut décapité vers l’an 303, La légende ajoute à son sujet le récit de la destruction du dragon. Près de Silène, ville de Libye, vivait, dans un vaste étang, un dragon effroyable, auquel les habitants offraient chaque jour deux brebis ; les brebis ne suffisant plus, il fallut livrer une créature humaine. Le jour où Georges parut dans la ville, le sort avait désigné pour victime la fille unique du roi. Pour la délivrer, Georges, monté sur son cheval, blessa le monstre de sa lance, il ordonna ensuite à la jeune fille d’entourer le cou du dragon avec sa ceinture et de l’emmener à la ville : là il fit promettre aux habitants qu’ils se feraient baptiser et il tua le monstre. Alors le roi et son peuple, témoins du prodige, reçurent le baptême. Les croisades rendirent particulièrement populaire le culte de saint Georges dans les armées de France et d’Angleterre. Avec saint Sébastien et saint Maurice, il est le patron des guerriers. Benoît XIV l’a déclaré tout particulièrement patron de l’Angleterre.
Saint Georges, Martyr
Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri


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