Saint Gabriel de l’Addolorata, Confesseur

Gabriel naquit à Assise. Au temps où il fai­sait ses études à Spo­lète, il parut atti­ré par les plai­sirs du siècle. Mais, tom­bant malade, il fut pris de dégoût pour le monde et n’eut plus de dési­rs que pour les biens éter­nels. Il entra donc chez les Pas­sion­nistes et vou­lut être appe­lé Gabriel de l’Ad­do­lo­ra­ta, c’est-à-dire Gabriel de la Vierge des dou­leurs. Pen­dant son novi­ciat, il brillait chaque jour davan­tage dans la pra­tique de toutes les ver­tus, à tel point qu’il fut bien­tôt regar­dé comme un modèle de sain­te­té, non seule­ment par les autres novices, mais aus­si par les anciens reli­gieux et par les gens du dehors. Il médi­tait jour et nuit la Pas­sion du Christ et brû­lait d’un amour intense pour l’Eu­cha­ris­tie, mémo­rial de cette divine Pas­sion. Sa dévo­tion pour Marie était si grande que ses com­pa­gnons le consi­dé­raient comme un envoyé de Dieu char­gé de pro­mou­voir le culte de la Vierge des dou­leurs. L’hu­mi­li­té et l’o­béis­sance étaient ses ver­tus pré­fé­rées : s’es­ti­mant le der­nier de tous, il recher­chait les occu­pa­tions les moins rele­vées et exé­cu­tait avec empres­se­ment non seule­ment les ordres, mais les moindres dési­rs de ses supé­rieurs. D’une par­faite chas­te­té, il vécut uni­que­ment pour Dieu dans l’a­mi­tié du Christ. Consu­mé d’a­mour plus que de mala­die, il mou­rut en 1862, âgé de 24 ans.