Saint Casimir, Confesseur

Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri

Saint Casi­mir, né en 1458 de Casi­mir IV, roi de Pologne, et d’E­li­sa­beth d’Au­triche, fut for­mé dès son enfance à la pié­té et aux belles-lettres. Il domp­tait ses jeunes membres par un rude cilice et par des jeûnes assi­dus. Dédai­gnant la mol­lesse d’un lit royal, il cou­chait sur la dure et allait secrè­te­ment, au milieu de la nuit, se pros­ter­ner contre terre devant la porte des églises pour implo­rer la divine misé­ri­corde. La Pas­sion de Jésus-Christ était l’ob­jet conti­nuel de ses médi­ta­tions et, lors­qu’il assis­tait à la sainte messe, son recueille­ment était tel qu’il sem­blait ravi hors de lui-même. Il eut le sou­ci de pro­mou­voir la foi catho­lique et de détruire le schisme des Ruthènes : c’est sous son influence que le roi Casi­mir, son père, inter­dit aux schis­ma­tiques de bâtir de nou­velles églises et de répa­rer les anciennes. Il fut le bien­fai­teur des pauvres et sut jus­qu’au bout gar­der intacte sa vir­gi­ni­té. Plein de ver­tus et de mérites, il mou­rut de phti­sie à l’âge de 25 ans. Son corps, trans­por­té à Vil­na, devint célèbre par de nou­veaux miracles. Les Polo­nais invoquent saint Casi­mir comme leur patron.

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