Saint Antoine – Marie Zaccaria, Confesseur

Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri

Antoine-Marie Zac­ca­ria naquit à Cré­mone, en Lom­bar­die, au début du XVIe siècle. Dès l’en­fance, il se fit remar­quer par sa pié­té et sa cha­ri­té envers les pauvres. Après avoir fait ses huma­ni­tés dans son pays natal et sa phi­lo­so­phie à Pavie, il se ren­dit à Padoue pour étu­dier la méde­cine, dépas­sant ses condis­ciples à la fois par l’in­té­gri­té de sa vie et par la péné­tra­tion de son intel­li­gence. Lors­qu’il eut conquis ses grades et rega­gné la mai­son pater­nelle, il com­prit qu’il était appe­lé à gué­rir les mala­dies des âmes plu­tôt que celles des corps et s’ap­pli­qua aus­si­tôt avec le plus grand soin à l’ac­qui­si­tion des sciences sacrées. En même temps il visi­tait les malades, don­nait l’ins­truc­tion reli­gieuse aux enfants, orga­ni­sait des réunions de pié­té pour les jeunes gens et les grandes per­sonnes. Ordon­né prêtre, il se mit à lut­ter vaillam­ment contre la dépra­va­tion des mœurs que les guerres conti­nuelles entre Fran­çois Ier et Charles-Quint entre­te­naient en Ita­lie. Plu­sieurs fois Antoine-Marie parut sur les places publiques pré­cé­dé d’une croix : il prê­chait alors avec cha­leur et véhé­mence pour rame­ner dans la voie du salut les âmes com­men­çant à s’é­ga­rer ou déjà per­ver­ties. Par ailleurs, il était tel­le­ment cha­ri­table que sa mai­son était regar­dée comme le refuge des mal­heu­reux : ses conci­toyens l’ap­pe­lèrent même le père et l’ange de la patrie. Pour avoir des com­pa­gnons dans son apos­to­lat, Antoine-Marie créa une nou­velle famille de reli­gieux, les Clercs Régu­liers de saint Paul, dénom­més encore Bar­na­bites parce qu’ils s’é­taient ins­tal­lés dans l’é­glise Saint-Bar­na­bé. Il y ajou­ta une congré­ga­tion de reli­gieuses, les « Angé­liques ». À la suite d’une grave mala­die, il mou­rut le 5 juillet 1539, à l’âge de 36 ans.

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