Soter, né à Fondi, en Campanie, succéda au pape saint Anicet, vers 166. Une lettre de saint Denis de Corinthe aux Romains parle de lui en termes élogieux. Soter s’opposa fortement aux Montanistes, ces hérétiques selon lesquels l’Église ne devait point être dirigée par les évêques et la hiérarchie, mais par les « spirituels », c’est-à-dire des gens soi-disant directement inspirés par le Saint-Esprit. Après avoir siégé huit ou neuf ans, Soter fut l’une des victimes de la persécution de Marc-Aurèle.
Caïus, d’origine dalmate, fut élu pape en 283. Il régla qu’on ne parviendrait à l’épiscopat qu’en passant par divers degrés : ceux de portier, de lecteur, d’exorciste, d’acolyte, de sous-diacre, de diacre et de prêtre. Obligé de fuir la cruauté de Dioclétien, Caïus se tint quelque temps caché dans une caverne, mais, après huit ans, il obtint la couronne du martyre.
Saint Soter et saint Caïus furent tous deux ensevelis, quoiqu’à plus d’un siècle d’intervalle, dans le cimetière de Calixte.


Soyez le premier à commenter