Le Saint Nom de Marie

Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri

L’Es­pagne fut la pre­mière à célé­brer le nom glo­rieux de Marie. En 1683, Inno­cent XI éten­dit cette fête à toute l’É­glise, pour remer­cier Marie de la vic­toire rem­por­tée par Jean Sobies­ki, roi de Pologne, sur les Turcs qui assié­geaient Vienne et mena­çaient l’Oc­ci­dent. Le nom de Marie a été diver­se­ment inter­pré­té. Saint Ber­nard le tra­dui­sait par « étoile de la mer ». Et il ajou­tait : « O vous, qui que vous soyez, qui vous sen­tez ici-bas bal­lot­té au milieu des orages et des tem­pêtes, ne détour­nez point vos yeux de cet astre plein d’é­clat. Si le vent des ten­ta­tions se lève, si vous tou­chez les écueils de la tri­bu­la­tion, regar­dez l’é­toile, appe­lez Marie. Si vous êtes secoué par les vagues de l’or­gueil, de l’am­bi­tion, de la médi­sance, de la jalou­sie, regar­dez l’é­toile, appe­lez Marie. Si la colère, ou l’a­va­rice, ou les séduc­tions de la chair agitent le frêle esquif de votre âme, jetez un regard vers Marie. Si, trou­blé par l’é­nor­mi­té de vos crimes, confus de la lai­deur de votre conscience, effrayé des sévé­ri­tés du juge­ment, vous vous sen­tez entraî­né dans le gouffre de la tris­tesse, dans l’a­bîme du déses­poir, pen­sez à Marie… Si elle vous sou­tient, vous ne tom­be­rez pas, si elle vous pro­tège, vous n’au­rez rien à craindre ; si elle vous accom­pagne, vous ne connaî­trez pas la fatigue… »

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