Le bienheureux Crispin de Viterbe, Confesseur

Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri

Né en 1673, à Viterbe, dans les États pon­ti­fi­caux, Cris­pin fut éle­vé dans les sen­ti­ments d’une tendre dévo­tion à la Mère de Dieu. Bien qu’il eût fait des études, il n’o­sa jamais aspi­rer au sacer­doce, et, à 24 ans, il sol­li­ci­ta son admis­sion comme frère lai dans un couvent de Capu­cins. On le refu­sa d’a­bord à cause de son appa­rence faible et mala­dive, mais on s’empressa de l’ad­mettre aus­si­tôt qu’on eut remar­qué l’éner­gie de sa volon­té. Fré­quem­ment employé à deman­der l’au­mône pour son couvent, Frère Cris­pin aimait à ensei­gner la reli­gion aux enfants dans les rues, leur fai­sant en même temps chan­ter de petits can­tiques qu’il com­po­sait lui-même en l’hon­neur de Marie. L’huile d’une lampe qu’il entre­te­nait devant une image de la Sainte Vierge et les fleurs dont il ornait son autel pos­sé­daient une mer­veilleuse puis­sance de gué­ri­son, ce qui fai­sait dire que l’huile et les fleurs de Frère Cris­pin étaient plus effi­caces que les remèdes des méde­cins. Le saint reli­gieux mou­rut à Rome, à l’âge de 82 ans, épui­sé de fatigues et de souf­frances. Les miracles opé­rés par son inter­ces­sion lui obtinrent d’être mis au rang des bienheureux.

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.