Les saints Marcellin, Pierre et Érasme, Martyrs

Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri

Mar­cel­lin, prêtre de Rome, fut empri­son­né pour la foi sous Dio­clé­tien, avec l’exor­ciste Pierre. Le juge Séré­nus, infor­mé des conver­sions que tous deux opé­raient dans la pri­son, les reprit dure­ment et joi­gnit les menaces aux reproches pour les ame­ner à renon­cer au Christ. Mar­cel­lin lui ayant répon­du avec une assu­rance toute chré­tienne, le juge ordon­na de le frap­per à coups de poing, de le sépa­rer de Pierre, de l’en­fer­mer sans habits, sans nour­ri­ture et sans lumière dans un cachot jon­ché de frag­ments de verre. Pen­dant ce temps, Pierre était étroi­te­ment enchaî­né. Mais comme ces tour­ments ne fai­saient qu’aug­men­ter leur cou­rage, ils eurent tous deux la tête tran­chée. En Cam­pa­nie, sous Dio­clé­tien et Maxi­mien, l’é­vêque Érasme fut frap­pé à coups de bâton et à coups de fouet ; on le plon­gea ensuite dans la résine, le plomb fon­du, la poix brû­lante, la cire et l’huile bouillante ; mais il échap­pa sain et sauf à tous ces sup­plices, et ce miracle conver­tit un grand nombre de per­sonnes. Rame­né en pri­son et char­gé de lourdes chaînes, Érasme fut déli­vré par un ange. Maxi­mien lui fit encore subir à For­mies divers autres sup­plices et ordon­na de le revê­tir d’une tunique d’ai­rain rou­gie au feu. Après avoir sur­mon­té ces nou­veaux tour­ments et pro­vo­qué d’autres conver­sions, Érasme obtint enfin la palme du martyre.

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