Benoît-Joseph Labre naît en 1748 au village d’Amettes dans le diocèse d’Arras. Après une longue opposition de ses parents, il se fait Trappiste, mais la maladie l’oblige à retourner dans le monde. À 22 ans, par une vocation spéciale de Dieu, il abandonne sa famille pour passer le reste de ses jours sur les routes. En mendiant son pain, il part couvert de haillons, mène une vie errante, va de sanctuaire en sanctuaire, parcourt la France, l’Italie, la Suisse, l’Allemagne, l’Espagne. En maint endroit on se scandalise de ses excentricités, de sa malpropreté. Dans le fond cependant on admire la mortification de ce mendiant peu ordinaire, qui ne regarde jamais les curiosités des villes qu’il traverse, qui donne aux autres mendiants les aumônes qu’il reçoit, qui manifeste de la joie quand on lui dit des injures, qui passe des heures en adoration devant le Très-Saint Sacrement ; et l’impression qu’on gardé de lui est celle d’un véritable saint. Tombé dans la rue, il meurt à Rome le Vendredi-Saint de l’an 1783. « Le saint est mort ! » crient les enfants de la ville, et de nombreux miracles se produisent au cours de ses obsèques.
Saint Benoît-Joseph Labre, Confesseur
Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri


Soyez le premier à commenter