Thomas était le fils de Landulphe, comte d’Aquin, et de Théodora de Naples. Encore adolescent, il entra chez les Dominicains malgré sa mère et ses frères. Ses supérieurs l’envoyèrent à Paris ; mais ses frères s’emparèrent de lui durant le voyage et l’enfermèrent dans un château, où l’angélique jeune homme mit en fuite avec un tison ardent une femme venue pour le tenter. À Paris, il étudia la philosophie et la théologie avec tant de zèle qu’à 25 ans il était capable d’interpréter publiquement, avec le plus grand succès, les philosophes et les théologiens. Il priait toujours. avant de se mettre à lire ou à écrire. Un jour que Jésus crucifié lui adressait cette parole : « Tu as bien écrit à mon sujet, Thomas, quelle récompense désires-tu ? », il répondit avec amour : « Pas d’autre que vous-même, Seigneur. » Saint Thomas d’Aquin composa de nombreux ouvrages d’une valeur considérable, en particulier la Somme théologique, véritable mine où, de nos jours encore, les théologiens puisent abondamment. Appelé à Rome par Urbain IV, il composa sur son ordre un office pour la fête du Saint-Sacrement. En allant ensuite au concile de Lyon, il tomba malade au monastère de Fossanova, et occupa ce temps d’arrêt à commenter le Cantique des cantiques. Mais il ne put poursuivre son voyage et mourut le 7 mars 1274, à l’âge de 48 ans. Sa vertu sans tache et la pénétration de son génie lui ont valu le titre de « Docteur Angélique ». Léon XIII l’a établi patron de toutes les écoles catholiques.
Saint Thomas d’Aquin, Confesseur
Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri


Soyez le premier à commenter