Saint Valentin, Prêtre et Martyr

Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri

La ver­tu du prêtre Valen­tin était si écla­tante et sa répu­ta­tion si grande dans la ville de Rome que l’empereur Claude le Gothique le fit arrê­ter et, après l’a­voir tenu deux jours en pri­son, le man­da près de son tri­bu­nal pour l’in­ter­ro­ger. La conver­sa­tion s’en­ga­gea d’un ton assez obli­geant et les paroles de Valen­tin don­naient à réflé­chir à l’empereur, lorsque Cal­pur­nius, pré­fet de Rome, s’é­cria : « Voyez-vous com­ment il séduit notre prince ! Quit­te­rons-nous la reli­gion que nos pères nous ont ensei­gnée ? » Aus­si­tôt l’empereur, crai­gnant quelque trouble, aban­don­na Valen­tin au pré­fet, qui le livra au juge Asté­rius. Comme le saint prêtre par­lait de Jésus-Christ vraie lumière, Asté­rius le prit au mot : « J’ai ici, dit-il, une fille qui est aveugle depuis deux ans : si tu lui rends la vue, je croi­rai que Jésus-Christ est la lumière et je ferai tout ce que tu vou­dras. » Valen­tin mit ses mains sur les yeux de la jeune fille et fit cette prière : « Sei­gneur Jésus, qui êtes la vraie lumière, éclai­rez votre ser­vante. » Aus­si­tôt elle recou­vra la vue. Devant un tel pro­dige, Asté­rius se fit bap­ti­ser avec toute sa mai­son­née. L’empereur, aver­ti de ce coup de théâtre, eut peur d’une émeute dans Rome et les fit tous mettre à mort par diverses sortes de tour­ments. Quant à Valen­tin, après un long empri­son­ne­ment, il fut bat­tu avec des bâtons noueux et enfin déca­pi­té le 14 février 268.

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