Sainte Barbe, Vierge et Martyre

Nous ne connais­sons guère la vie de sainte Barbe que par les légendes popu­laires. Barbe fut éle­vée dans le paga­nisme. Son père, le cruel Dios­core, de peur de voir sa fille recher­chée en mariage par des per­sonnes qui ne lui plai­raient pas à lui-même, la tenait constam­ment enfer­mée dans une tour. Dans cette soli­tude for­cée, Barbe s’a­don­na à la prière et à la recherche de la véri­té divine. Dieu la récom­pen­sa par le don de la foi ; on dit même qu’elle reçut mira­cu­leu­se­ment le bap­tême des mains de saint Jean-Bap­tiste. Mais lorsque Dios­core apprit la conver­sion de sa fille, sa colère ne connut plus de bornes : il alla lui-même dénon­cer Barbe aux tri­bu­naux civils. La sainte jeune fille fut plu­sieurs fois hor­ri­ble­ment tor­tu­rée ; elle fut enfin condam­née à la déca­pi­ta­tion, et son père, sans pitié jus­qu’au bout, vou­lut être lui-même son bour­reau. Dieu ne lais­sa pas un tel for­fait impu­ni : Dios­core mou­rut aus­si­tôt, frap­pé de la foudre. C’é­tait au IIIe ou au IVe siècle. Sainte Barbe est consi­dé­rée comme la pro­tec­trice de ceux qui manient la poudre : on l’in­voque contre l’o­rage, l’in­cen­die et la mort subite. Sa fête est mar­quée au 4 décembre.

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