Saint François Caracciolo, Confesseur

Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri

Fran­çois, appe­lé d’a­bord Asca­nio, naquit en 1563 à San­ta-Maria-de-Vil­la, dans les Abruzzes. Encore ado­les­cent, il réso­lut, au cours d’une grave mala­die, de se consa­crer entiè­re­ment au ser­vice de Dieu et du pro­chain. Ordon­né prêtre, il se livra à la contem­pla­tion et se dévoua au salut des âmes, s’ap­pli­quant en par­ti­cu­lier à exhor­ter les condam­nés à mort. Il arri­va qu’une lettre adres­sée à un autre lui fut remise par erreur : lettre dont les pieux auteurs, Augus­tin Ador­no et Fabrice Carac­cio­lo appe­laient le des­ti­na­taire à fon­der un nou­vel ins­ti­tut reli­gieux. Admi­rant la main de la Pro­vi­dence, Fran­çois alla les trou­ver et fon­da, de concert avec eux, l’Ordre des Clercs Régu­liers Mineurs, ajou­tant aux trois vœux ordi­naires celui de ne point recher­cher les digni­tés. Après la mort d’A­dor­no, il gou­ver­na très sain­te­ment cet Ordre et le pro­pa­gea en Espagne et en Ita­lie. Brû­lant d’un ardent amour pour la Sainte Eucha­ris­tie, il pas­sait des nuits. presque entières en ado­ra­tion devant le Très Saint Sacre­ment ; il vou­lut même que ce pieux exer­cice de l’a­do­ra­tion fut per­pé­tuel­le­ment pra­ti­qué chez ses reli­gieux, comme une carac­té­ris­tique de son Ordre. Il avait le don de pro­phé­tie et l’art de scru­ter les cœurs. Atteint d’une fièvre maligne, il s’en­dor­mit dans le Sei­gneur le 4 juin 1608, à l’âge de 44 ans. Ses der­niers mots furent : « Allons, allons au Ciel ! »

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