Treizième station
Jésus est mort. Mais que veulent ces soldats dont les bras s’arment de nouveau et s’approchent de la croix. L’un d’eux lève sa lance et la plonge dans le côté du Sauveur. O prodige ! il en sort de l’eau et du sang.
Pourquoi Jésus a‑t-il voulu que son divin cœur nous fût ouvert seulement après sa mort ? Les plaies faites pendant la vie peuvent se cicatriser, les plaies faites après la mort ne se ferment plus. Ainsi a‑t-il voulu m’apprendre qu’en tout temps et dans tous mes besoins j’aurais toujours accès dans son cœur tendre et compatissant.
Courons, o mon âme, dans le cœur ouvert de Jésus, et que rien ne puisse jamais nous en arracher. L’union au cœur de Jésus ; c’est la paix de la conscience, c’est la vie de la grâce, c’est le bonheur dans le temps et pendant l’éternité.
Cependant, le corps de Jésus est descendu de la croix et déposé entre les bras de sa Mère. Oh ! comme elle l’arrose de ses larmes ! Comme elle voudrait le rappeler à la vie ! Les saintes femmes partagent son deuil et baisent ses plaies sacrées !
O Marie, permettez-moi de coller aussi mes lèvres sur les plaies de votre divin Fils. Si vous êtes ma mère, je suis devenu le frère de Jésus. Vous lui avez donné la vie, et mes péchés ont causé sa mort. Laissez-moi lui exprimer mon repentir et mes regrets. Laissez-moi lui dire que je veux mourir plutôt que de l’offenser ; que je veux l’aimer toujours et de tout mon cœur, sur la terre et dans le ciel.
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Jésus abreuvé de vinaigre dans votre soif, ayez pitié de nous.
Jésus qui avez dit : Tout est consommé ! ayez pitié de nous.
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Par la miséricorde de Dieu, que les âmes de mes parents défunts reposent en paix. Ainsi soit-il.
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