Les pages martyrs de l’Ouganda

Auteur : Daniel-Rops | Ouvrage : Légende dorée de mes filleuls .

Temps de lec­ture : 14 minutes

— Non, je ne tra­hi­rai pas le ser­ment de mon bap­tême ! Non, je n’ac­cep­te­rai pas de reve­nir aux idoles, aux fétiches ! Non, non… je pré­fère mourir !

À quel moment de l’his­toire sommes-nous donc ? À Rome, à l’é­poque des grandes per­sé­cu­tions, et cette jeune voix qui pro­clame ain­si sa foi, est-ce celle d’un frère de sainte Agnès, de sainte Blan­dine ; celle d’un du IIIe ou du IVe siècle ? Nul­le­ment, nous sommes en plein XIXe siècle. Il y a envi­ron soixante-cinq ans. Et où donc ? Regardez.

Les martyrs OugandaisLes jeunes enfants sont noirs, abso­lu­ment noirs, oui de jeunes nègres de qua­torze ou quinze ans. Ali­gnés les uns à côté des autres, une qua­ran­taine, ils sont enfer­més dans des cages en bam­bous ; leur cou est pris dans une fourche et de lourdes pièces de bois leur empri­sonnent un pied et un poi­gnet. Devant eux s’a­gitent des sortes de monstres gro­tesques et hor­ribles en grand nombre ; le visage enduit d’ar­gile rouge, zébré de traî­nées de suie, la tête héris­sée de plumes, des peaux de bêtes atta­chées autour des reins, un col­lier d’os­se­ments bat­tant sur la poi­trine et des gre­lots tin­tant à leurs che­villes, ce sont des sor­ciers. Mais leurs ges­ti­cu­la­tions menaçantes,leurs cris, leurs chants sau­vages, pas plus que les pré­pa­ra­tifs du grand bûcher qu’on élève non loin de là, rien ne peut faire flé­chir le cou­rage de ces jeunes héros du Christ.

Ils mour­ront tous, sans un moment de fai­blesse, sans qu’un seul aban­donne la foi et tra­hisse. Cette his­toire des petits est un des plus beaux cha­pitres de toute la grande his­toire de l’É­glise… Écoutez-la !

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L’im­mense conti­nent noir, l’A­frique, a été péné­tré par le Chris­tia­nisme sur­tout depuis un siècle… Et cette péné­tra­tion a été l’œuvre d’hommes admi­rables, les Mis­sion­naires, prêtres et moines d’un dévoue­ment sans trêve, d’un cou­rage à toute épreuve, d’une mer­veilleuse bon­té. Aus­si braves quand il s’a­git d’al­ler, en des pays hos­tiles, par­mi des peuples encore sau­vages, pour y semer la bonne parole du Christ, l’É­van­gile, que patients et bons orga­ni­sa­teurs quand il s’a­git ensuite de vivre au milieu des noirs, pour leur appor­ter non seule­ment l’en­sei­gne­ment chré­tien, mais toutes sortes de secours, les mis­sion­naires ont été, dans toute l’A­frique, de véri­tables conqué­rants paci­fiques qui, sans armes, ont gagné à la civi­li­sa­tion des espaces géants. Aujourd’­hui, il n’est contrée si loin­taine, si per­due, qui n’ait ses Mis­sion­naires. Au Père, les indi­gènes viennent deman­der tout : un conseil, un médi­ca­ment, une pro­tec­tion. Si l’É­glise a désor­mais des mil­liers de fidèles dans le conti­nent noir, c’est aux Mis­sion­naires que ce grand suc­cès est dû.

Cardinal Lavigerie fondateur des Pères Blancs, missionnairesPar­mi ceux qui ont par­ti­ci­pé le mieux à cette grande tâche se trouvent au pre­mier rang les Pères Blancs. Ils ont été fon­dés par un homme de génie, le Car­di­nal Lavi­ge­rie, tout exprès pour vivre la même vie que les indi­gènes, s’ha­billant comme eux, par­lant leur langue, aidés aus­si par les Sœurs Blanches qui, vivant de la même façon, s’oc­cupent spé­cia­le­ment des femmes et des enfants. « II y a là-bas cent mil­lions d’êtres humains qui attendent le Christ ; je veux les don­ner à Lui ! » s’é­tait écrié un jour Lavi­ge­rie devant le Pape Pie IX. Et, fidèles à cette pro­messe, Pères blancs et Sœurs blanches n’ont pas ces­sé, depuis lors, de tra­vailler à sa réalisation.

Vers 1880, les Pères blancs avaient péné­tré dans l’. Savez-vous où se trouve, sur la carte d’A­frique, ce pays ? Regar­dez au sud du Sou­dan et de l’É­thio­pie, c’est-à-dire à l’est du conti­nent. Là s’é­tend un immense pla­teau, grand à peu près comme la France, que domine la puis­sante masse du vol­can Elgon. Une magni­fique nappe d’eau, le lac Vic­to­ria, — si vaste qu’il s’y pro­duit de petites marées,— en occupe le sud, et c’est de ce lac que sort une des deux rivières qui, en s’u­nis­sant, vont for­mer le Nil. Ce haut pla­teau, où le cli­mat est frais, où les pluies sont suf­fi­santes sans être exces­sives, ne manque pas de richesses : bana­niers, épices, café, maïs, sor­gho, bœufs et mou­tons y font vivre à l’aise une popu­la­tion qui se déve­loppe. Cette popu­la­tion est for­mée de nègres ; des nègres intel­li­gents, tra­vailleurs, qu’on appelle « bantous ».

Comme la presque tota­li­té des nègres d’A­frique, les ban­tous de l’Ou­gan­da étaient, il y a quatre-vingts ans, féti­chistes, c’est-à-dire qu’ils ado­raient des sortes de divi­ni­tés gros­sières repré­sen­tées par des pieux sculp­tés, des idoles nom­breuses, aux­quels ils fai­saient des sacri­fices san­glants. Cepen­dant les Arabes de la côte exer­çaient sur eux une cer­taine influence et cher­chaient à les gagner à leur reli­gion : l’Is­lam, la doc­trine de Maho­met. Aus­si, pour les mis­sion­naires du Christ, la situa­tion n’é­tait-elle pas commode.

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missionnaires à la rencontre des africainsEt cepen­dant, ils réus­sirent d’é­cla­tante façon. Après moins de cinq ans d’é­van­gé­li­sa­tion, dans maints dis­tricts de l’Ou­gan­da des groupes de chré­tiens se for­mèrent, extrê­me­ment fer­vents et dévoués. En cer­taines bour­gades, on en comp­tait deux cent cin­quante et davan­tage. Leur nombre crois­sait de mois en mois. Avant même d’a­voir reçu le bap­tême, les caté­chu­mènes com­men­çaient déjà à faire de la pro­pa­gande par­mi leurs amis, dans leurs familles, et il n’é­tait guère d’entre eux qui n’a­me­nât avec lui une nou­velle recrue.

Bien­tôt même, il y eut des chré­tiens dans l’en­tou­rage du roi, par­mi les jeunes gens des meilleures familles qui ser­vaient autour de lui comme autre­fois, chez les rois d’Eu­rope, ser­vaient les pages. Le chef des pages, quelque chose comme le régis­seur du Palais royal, Charles Louan­ga, étant deve­nu chré­tien, un grand nombre des pages l’a­vaient sui­vi. Et ain­si, à deux pas du roi­te­let, encore féti­chiste, on célé­brait les céré­mo­nies chré­tiennes avec foi.

Or ce roi, nom­mé Mouan­ga, était un gar­çon jeune, violent, qui se lais­sait aller à de ter­ribles mou­ve­ments de colère et qui, de plus, était fort influen­çable : ceux qui avaient sa confiance lui fai­saient faire à peu près tout ce qu’ils vou­laient. À cette époque, celui qui avait toute sa confiance était son pre­mier ministre, lequel haïs­sait Charles Louan­ga et les chré­tiens. En toute occa­sion, il répé­tait au roi­te­let que ces mis­sion­naires n’é­taient que des agents char­gés par les Blancs de rui­ner son auto­ri­té, que, s’il les lais­sait conti­nuer leur pro­pa­gande, il ver­rait bien­tôt les Anglais, les Fran­çais, les Alle­mands enva­hir ses États, venant de toutes les direc­tions. Et les com­mer­çants arabes aux­quels l’Ou­gan­da ven­dait ses mar­chan­dises, répé­taient au triste Mouan­ga qu’il ferait bien mieux d’embrasser la reli­gion de Mahomet.

Au début, Mouan­ga hési­ta. Un jour, il annon­ça qu’il allait faire de l’Is­lam la reli­gion obli­ga­toire de tous ses sujets ; mais un des Pères Blancs qui vivaient dans le pays se pré­sen­ta devant lui avec cou­rage et récla­ma le droit pour tous de prier Dieu de la façon qui lui plai­rait, et il obtint gain de cause. Mouan­ga n’o­sait pas s’at­ta­quer aux Blancs, de peur de pro­vo­quer une expé­di­tion d’une puis­sance euro­péenne. Seule­ment, il n’en mûris­sait pas moins sa colère contre ceux de son peuple qui avaient accep­té le bap­tême. Un jour cette colère éclata.

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À l’au­tomne de 1885, dans un accès de fureur, il fit brû­ler vif un de ses conseillers, Joseph Mou­kas­sa, qui était chré­tien. En mou­rant, le mar­tyr avait pro­non­cé des paroles sublimes, celles de Jésus sur la croix : « Allez dire à Mouan­ga que je lui par­donne de tout mon cœur et que je lui conseille de se repen­tir. » Ce sup­plice, au lieu d’ef­frayer les chré­tiens, n’a­vait fait qu’exal­ter leur cou­rage. La situa­tion était si ten­due que les Pères Blancs, avant de don­ner le bap­tême à ceux qui le deman­daient, leur disaient très fran­che­ment qu’ils ris­quaient leur vie, qu’il fal­lait bien réflé­chir avant de rece­voir l’Eau Sainte du sacre­ment. Mais le nombre des bap­ti­sés n’en crois­sait pas moins, très vite.

Pages d'Ouganda chrétiensPar­mi les pages, c’é­tait une véri­table ému­la­tion à qui se mon­tre­rait meilleur chré­tien ! Sans cesse des groupes de ces jeunes gens, à qui l’ex­cellent Charles Louan­ga avait par­lé du Christ et de la véri­té chré­tienne, arri­vaient chez les mis­sion­naires et deman­daient à être bap­ti­sés. Le sou­ve­nir de leur mar­tyr, de Joseph Mou­kas­sa, les exal­tait dans leur déter­mi­na­tion. Une fois c’é­taient vingt-deux bap­têmes, une autre fois quinze. Tant et si bien que presque tous les pages du roi furent chrétiens.

Celui-ci, bien enten­du, ne l’i­gno­rait pas. Un jour, comme il pas­sait en revue le bataillon des pages, le petit des­pote cria : « Que ceux qui ne prient pas avec les Blancs sortent des rangs ! » II y en eut trois seule­ment. Tous les autres étaient bap­ti­sés ou avaient réso­lu de l’être. Le roi entra dans une de ces fureurs ter­ribles dont il avait le secret. Il ordon­na au pre­mier ministre d’en­fer­mer tous ces jeunes gens dans un camp, bien gar­dé par des sen­ti­nelles, en atten­dant qu’il eût déci­dé de leur sort. Et il se mit à hur­ler : « II faut que je me débar­rasse de ces scé­lé­rats qui veulent me détrô­ner ! Il faut que je les mas­sacre tous ! » Et comme une de ses sœurs essayait d’im­plo­rer leur grâce, il sai­sit un des jeunes pages dont on lui avait dit qu’il appre­nait le caté­chisme et il le tua de sa propre main.

Durant des mois, de longs et sévères mois, les pages furent main­te­nus dans le camp de concen­tra­tion, à peine nour­ris, mena­cés sans cesse. Tous les jours on leur annon­çait qu’ils allaient être tor­tu­rés, brû­lés vifs, déchi­que­tés, jetés aux fauves. Aucun ne flé­chit. Der­rière les grilles de bam­bous, ils priaient tous ensemble et leur grand chef, le bon Charles Louan­ga, bap­ti­sait même, dans le camp, quatre d’entre eux qui n’a­vaient pas encore reçu l’Eau Sainte avant d’être arrêtés.

Roi d'Ouganda condamnant les pagesQuand il apprit cette nou­velle, le roi fut au comble de l’exas­pé­ra­tion. Il réunit son conseil et annon­ça que les jeunes pages qui per­sis­te­raient à être chré­tiens mour­raient. Il était si mena­çant que les parents mêmes de la plu­part des pages se sou­mirent, épou­van­tés, et s’é­crièrent : « Roi, tues-les donc, ces enfants ingrats et rebelles ! Nous t’en don­ne­rons d’autres ! » « Qu’ils meurent tous ! » cria le roi­te­let. Et se tour­nant vers les petits chré­tiens, il ajou­ta avec un rire sinistre : « Allez man­ger votre vache chez votre Père du ciel ! »

Mais, même devant la menace immi­nente de la mort, aucun ne tra­hit. Tous décla­rèrent qu’ils pré­fé­raient le sup­plice au par­jure. Il y avait par­mi eux le petit Mba­ga, âgé de qua­torze ans, le fils du bour­reau en chef, à qui son père pro­po­sa de le faire fuir et qui refu­sa, à qui sa mère deman­da, avec des sup­pli­ca­tions, de décla­rer qu’il ne priait plus avec les Blancs, et qui refu­sa encore… Ces enfants héroïques n’é­taient-ils pas dignes des mar­tyrs de jadis ?

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Leur mort fut aus­si admi­rable. On com­men­ça par les emme­ner, à pied, enchaî­nés, entra­vés, à plus de soixante kilo­mètres de la capi­tale, en pleine forêt, — sans doute de peur que le spec­tacle de toutes ces jeunes vic­times exas­pé­rât la pas­sion du peuple et pro­vo­quât une révolte. Ceux qui, le long de cette dure route, se mon­trèrent trop faibles, ceux qui tom­bèrent, ceux dont les che­villes enflèrent, furent abat­tus d’un coup de sagaie, sur place. La nuit, on les atta­chait encore davan­tage, on les enfer­mait dans les cages de bam­bou. Comme s’ils avaient eu envie de fuir ! Ils ne fai­saient que chan­ter des can­tiques et trois d’entre eux, qui avaient eu l’oc­ca­sion de s’en­fuir, étaient reve­nus rejoindre leurs cama­rades, volontairement.

Histoire pour le catéchisme : Uganda martyrsArri­vés au lieu du sup­plice, en vue du bûcher gigan­tesque sur lequel ils devaient périr, une fois encore invi­tés à renier leur foi chré­tienne, ils refu­sèrent, tous, sans aucune excep­tion. « Qu’on vous rôtisse, criait un des bour­reaux, pour voir si votre Dieu sera assez fort pour venir vous délivrer ! »

Et l’un des jeunes pages, Bru­no, répon­dait avec calme : « Vous pou­vez bien brû­ler notre corps. Notre âme, vous ne la brû­le­rez pas. Elle ira en Paradis. »

Et la funèbre céré­mo­nie com­men­ça. L’un après l’autre, on enfer­mait les mar­tyrs dans une claie de roseaux, puis on les por­tait sur le bûcher, comme de vivants fagots. Quand vint le tour du petit Mba­ga, son père, le chef des bour­reaux, n’eut quand même pas le triste cou­rage de faire brû­ler son tout vivant : il l’emmena à l’é­cart et l’a­bat­tit d’un coup de mas­sue. Puis la flamme jaillit et l’on enten­dit de grands cris, des chants d’ac­tions de grâces qui se mêlèrent au tam-tam effré­né des sor­ciers indi­gènes dan­sant autour du bûcher : les petits mar­tyrs de l’Ou­gan­da avaient don­né leur vie pour le Christ.

Les saints martyres de l'Ouganda

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Ain­si le temps de l’hé­roïsme n’est-il pas fini dans l’É­glise. Ain­si, comme aux jours où, dans les amphi­théâtres de Rome, les mar­tyrs d’au­tre­fois mou­raient sous la dent des bêtes, des enfants ont don­né l’exemple.

Des mar­tyrs, d’aus­si admi­rables figures, on en connaît bien d’autres à notre époque. Il y en eut en Indo­chine au siècle pas­sé, où plus de trente mis­sion­naires mou­rurent dans d’af­freux sup­plices pour avoir vou­lu por­ter à l’A­sie la parole de véri­té. Il y en eut dans maints pays, le Mexique, par exemple, où des per­sé­cu­tions écla­tèrent, où des prêtres furent pour­chas­sés, où l’É­glise dut se cacher comme à l’é­poque des Cata­combes. Il y en a cer­tai­ne­ment à cette heure même… Et l’on peut être bien convain­cu que si, un jour, une reli­gieuse écla­tait chez nous, — ce qu’à Dieu ne plaise ! — innom­brables seraient ceux qui pré­fé­re­raient la mort à la trahison.

canonisation des martyrs de l'OugandaSacri­fices héroïques, indis­pen­sables, qui ne cessent de tra­vailler à accroître l’É­glise et à pré­pa­rer les voies de Dieu ! Vous vous sou­ve­nez du mot d’un écri­vain chré­tien du IVe siècle : « Le sang des mar­tyrs est la semence des chré­tiens ! » Par­tout où il y a eu des mar­tyrs, il est bien vrai que le bon grain a ger­mé, que les mois­sons ont été magni­fiques. Ain­si en a‑t-il été en Afrique Orien­tale, où les jeunes saints de l’Ou­gan­da ont, au ciel, implo­ré le Sei­gneur pour leurs parents et ont été écou­tés. Le Saint Père les a pro­cla­més Saints et la cathé­drale de Rou­ba­ga, dans leur patrie, leur rend un culte. Aujourd’­hui, l’Ou­gan­da, sur deux mil­lions d’ha­bi­tants, a près de six cent mille bap­ti­sés, et un cler­gé indi­gène, prêtres et reli­gieuses, tra­vaille à conver­tir le reste de leurs frères. Puis­sance de l’exemple ! Leçon du sacri­fice ! Le sang des pages héroïques, ici comme par­tout et tou­jours, a vrai­ment ense­men­cé des chrétiens !

6 Commentaires

  1. Valentin Nduwayezu a dit :

    Je suis plein d’ad­mi­ra­tion. J’ai cru et je crois encore que Dieu est vivant, lui qui donne la force neces­saire au nou­veau croyant et meme au jeune comme Kizi­to et a Mba­ga Tuzinde fils d’un proche du pou­voir pour accep­ter libre­ment de mou­rir au lieu de renier leur foi. Ce n’est pas seule­ment admi­rable, mais aus­si et sur­tout desar­mant et convain­quant. Oui, je crois en Dieu. Je vou­drais etre et demeu­rer NDUWAYEZU, dans ce pays ou se bous­culent le ble et l’i­vrai, les pre­di­ca­tions a tous les coins des rues et les anti-valeurs( sacri­fices humains, le culte du Sente-money, le culte du sexe, l’escroquerie…)

    3 juin 2013
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    • Le Raconteur a dit :

      Il est vrai que ces jeunes mar­tyrs sont d’une grande actua­li­té : de part leur résis­tance à un pou­voir inique et par leur jeunesse.
      Quel cou­rage, quel exemple !

      11 juin 2013
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  2. Erin a dit :

    Moi j’ai juse une ques­tion : Le but était de racon­ter l’his­toire de ces jeunes mar­tys ou de sou­li­gner que les noirs sont « intel­li­gents »(comme si cela aus­si fai­sait par­tie des miraces divins) de sou­li­gner le mot « nègre »?Et ensuite de bien mettre en évi­dence que l’acte héroïque avant tous était celui des mis­sion­naires en aban­do­nant tout ce qu’ils avaient pour « venir vivre par­mis les indi­gènes, s’ha­biller comme eux, par­ler leur langue, … »
    Quoi qu’il se soit pas­sé ces mis­sion­naires en ont été la cause.

    1 novembre 2017
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  3. Singo a dit :

    Je trouve cet extrait raciste.

    1 novembre 2017
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    • Le Raconteur a dit :

      Cher liseur,
      Je suis très éton­né que vous puis­siez avoir une lec­ture « raciste » de ce texte. C’est écrit par un grand auteur, his­to­rien de sur­croît, Daniel-Rops. Dès le début du texte, à éga­li­té, on com­pare ces héroïques mar­tyrs avec ceux de l’empire romain des pre­miers siècles. l’É­glise les a cano­ni­sé sans dif­fé­rence (ni dis­cri­mi­na­tion néga­tive ni même positive)

      Remarque : le mot « nègre » a pris une conno­ta­tion raciste que récem­ment. Daniel-Rops ne peut donc être condam­né pour l’u­sage de ce mot.

      Vives ces saints mar­tyrs, vives les mis­sion­naires (et d’ailleurs, aujourd’­hui, c’est l’A­frique qui envoie des prêtres en France)

      En cette belle fête de la Tous­saint, vous avez bien rai­son de lire la vie de ces jeunes saints.

      1 novembre 2017
      Répondre
    • Mandarine yayeng a dit :

      c’est toi qui le trouve

      25 mai 2018
      Répondre

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