Temps de la Passion

Des histoires pour le Temps de la Passion

Ayant pour thèmes : Pas­sion, Carême, Semaine Sainte

Sur le bord du chemin

Sur le bord du chemin
Le voi­là ! Le voi­là ! cou­rons vite… » Sai­sis­sant la main de sa petite sœur, Jacques l’en­traîne à toute vitesse sur le sen­tier rocailleux. Il y a de la joie par­tout aujourd’­hui : dans l’air pur et le ciel bleu, dans le soleil qui brille radieux, et sur le visage de tous ces gens qui courent, char­gés de branches vertes, dans la direc­tion d’un point mys­té­rieux où la foule s’a­masse peu à peu. « Hosan­na ! Hosan­na .…» Des cris arrivent jus­qu’aux oreilles de Jacques et de Myriam qui, tout essouf­flés, cherchent à se fau­fi­ler par­mi les groupes. Comme ils sont petits, ils arrivent sans trop de peine à se frayer un pas­sage à tra­vers la foule qui s’a­gite de plus en plus, bran­dis­sant ses palmes et redou­blant ses cris : « Hosan­na ! Hosan­na ! Gloire au fils de David !… » Les enfants sont arri­vés au pre­mier rang, au bord même du sen­tier où ils demeurent sou­dain immo­biles, le cœur bat­tant d’é­mo­tion. A quelques pas d’eux, les hommes s’a­vancent, essayant tant bien que mal d’é­car­ter la foule. Au milieu …
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La Vierge Marie, de la Croix à l’Assomption

La Vierge Marie, de la Croix à l'Assomption
A plu­part d’entre vous ont déjà par­ti­ci­pé à un mariage. Vêtus d’un cos­tume de satin bleu, d’une robe crème, tenant en main un petit bou­quet d’œillets roses, ils ont sui­vi la mariée en por­tant la traîne blanche de sa robe jolie. Puis, après le cor­tège, le dîner des grandes per­sonnes presque ter­mi­né, ils sont entrés dans la salle du fes­tin, timides, un peu rou­gis­sants et, dans les excla­ma­tions de joie, se sont fau­fi­lés à une place réser­vée pour y savou­rer une bonne glace aux fraises et boire un doigt de cham­pagne pétillant et mous­seux, qui leur cha­touillait le bout du nez et le fond de la gorge, déli­cieu­se­ment. Et vous tous à qui cela est arri­vé, vous avez cer­tai­ne­ment pen­sé durant la messe à cette réjouis­sance qui vous atten­dait, et vous étiez très impa­tients de voir arri­ver le moment de vous pré­sen­ter devant les grandes per­sonnes et de prendre part à leur joie. Or ima­­gi­­nez-vous votre décep­tion si, en arri­vant dans la grande salle …
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Comment Joël, fils de Michaël, prépara la Pâque

Comment Joël, fils de Michaël, prépara la Pâque
Joël réflé­chis­sait. « Déjà, se disait-il, toute la ville reten­tit de tam­bou­rins et de flûtes. Déjà, les fours cuisent le pain sans levain, et par­tout on tue les agneaux que l’on fera rôtir. Demain, c’est la Pâque, la plus grande et la plus joyeuse de nos fêtes. Il faut aujourd’­hui que je fasse quelque chose d’ex­cep­tion­nel. Ce ne peut pas être un jour comme les autres. » Et Joël, mâchon­nant une brin­dille, tour­nait en rond sur la ter­rasse de la mai­son, au grand soleil. Autour de lui, les innom­brables toits de Jéru­sa­lem s’é­ten­daient, domi­nés par des tours. On enten­dait la sourde rumeur de la ville en fête. Le gar­çon des­cen­dit et alla trou­ver son père. « Père, lui dit-il, confiez-moi un tra­vail que je n’ai pas l’ha­bi­tude de faire… Tenez, ma mère est très occu­pée aujourd’­hui. Don­­nez-moi à por­ter la plus grosse des jarres. Je vais aller cher­cher de l’eau à sa place. » Le père Michaël se mit à rire. « Tu veux donc que tout le monde se moque de toi ? Tu sais …
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La vie et la mort d’un Dieu

La vie et la mort d'un Dieu
« Dieu a tant aimé le monde qu’Ila don­né son Fils unique ». Jean s’é­veilla, le len­de­main matin, tout sur­pris de ne pas entendre la voix aigre de la mère Mathieu lui ordon­ner de se lever et, comme déjà le soleil prin­ta­nier inon­dait sa chambre, il se dit qu’il ne serait pas à la gare, à l’heure de l’ar­ri­vée des jour­naux… Mais la porte s’ou­vrit, et la vieille bonne entra, avec un bon sou­rire. Quelle joie ce fut pour l’en­fant de faire une toi­lette soi­gnée, de mettre du linge et des vête­ments propres. Madame Lagarde vint cher­cher Jean : dans un joli geste affec­tueux, l’en­fant lui sau­ta au cou, comme s’il était rede­ve­nu le petit Jean­not qu’une mère tendre cou­vrait jadis de bai­sers. La vieille bonne entra avec un bon sou­rire. — Cher petit, dit Madame Lagarde, en embras­sant l’en­fant, comme tu me rap­pelles le fils que j’ai per­du à la guerre et dont tu as, cette nuit, occu­pé la chambre… Elle emme­na Jean dans la salle à …
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Le voyage des Cloches à Rome.

Le voyage des Cloches à Rome.
« Grand’­mère ! grand’­mère ! m’é­criai-je, voi­ci le mar­chand de gâteaux : viens vite ! j’ai été sage. » J’en­ten­dais en effet au loin, dans la rue du vil­lage, la cla­quette du pâtis­sier ; et il ne venait pas len­te­ment comme chaque jour ; comme chaque jour, il ne s’ar­rê­tait pas de porte en porte ; la cla­quette, aux bat­te­ments si mal assu­rés d’or­di­naire, n’al­ter­nait plus avec le cri trem­blo­tant du bon­homme ; elle frap­pait fort et sans cesse. Les petits gâteaux venaient droit à moi, leur plus constant ami, et je me disais tout joyeux : « Nul ne les arrête au pas­sage, nul ne me pren­dra celui que je pré­fère » Mais à mesure que le bruit appro­chait, un doute cruel gran­dis­sait dans ma tête : mon vieux mar­chand n’a­vait ni une démarche aus­si pré­ci­pi­tée, ni un bras aus­si ferme. « Mon Dieu, me disais-je, si ce n’é­tait pas lui ! ne vien­­drait-il plus ? serait-ce main­te­nant un autre à sa place, et à la place de mes bons petits gâteaux dorés, les mau­vais gâteaux de tout le monde ? » Il …
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L’apparition de la Sainte Face sur le Voile de Sainte Véronique

L’apparition de la Sainte Face sur le Voile de Sainte Véronique
Le same­di 6 jan­vier 1849, se pro­dui­sit dans la Basi­lique Saint-Pierre au Vati­can un pro­dige qui a été rela­té par le jour­nal de la Basi­lique et fut confir­mé par le Pape Léon XIII dans un bref daté du 1er octobre 1885. * * * Pour bien com­prendre ce qui se pas­sa il importe d’abord de se remettre dans le contexte his­to­rique. À cette date, le Bien­heu­reux Pape Pie IX se trou­vait en exil à Gaëte, dans le Royaume de Naples. L’année 1848, en effet, avait vu se suc­cé­der des révo­lu­tions dans toute l’Europe. Rome – capi­tale des États de l’Église – n’avait pas été épar­gnée par le ferment révo­lu­tion­naire et par les troubles. L’exil du pape dura 17 mois. Pen­dant ce temps, de manière assez fré­quente, le cler­gé et les fidèles de Rome orga­ni­saient dans les diverses églises de la Ville Éter­nelle des céré­mo­nies fer­ventes pour deman­der à Dieu la fin des troubles et le retour du Pape. Il faut savoir (ceux qui sont allés …
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Un garçon s’enfuit dans la nuit

Un garçon s'enfuit dans la nuit
Un bruit, trou­blant la paix de la nuit, l’é­veilla en sur­saut. Ce n’é­tait pas le gron­de­ment fami­lier du Cédron dont les eaux sales, en cette sai­son de prin­temps, bouillon­naient sur les cailloux à une por­tée d’arc de la mai­son. Ce n’é­tait pas non plus le cri régle­men­taire des sen­ti­nelles romaines qui, là-haut, sur les rem­parts de Jéru­sa­lem, de quart en quart d’heure, se ren­voyaient l’une à l’autre le mot de la garde. Que se pas­­sait-il donc ? Dans ce coin de ban­lieue écar­té de la ville, tout était à l’or­di­naire si tran­quille ! Le gar­çon bon­dit de son lit, — un simple tapis posé sur une paillasse de roseaux, — et cou­rut à la fenêtre. Il se nom­mait Marc et avait à peine quinze ans. Depuis la mort de son père, sa mère Marie l’a­vait éle­vé ; pour le faire vivre, elle gérait un petit com­merce : dans cette pro­priété qu’elle pos­sé­dait à peu de dis­tance de la ville, plan­tée d’o­li­viers cen­te­naires, elle avait ins­tal­lé un pres­soir à huile, …
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Vers la grande ville

Vers la grande ville
Elle avait qua­torze ans, elle était brune, très brune avec de longs che­veux ; elle vivait très heu­reuse chez elle, entre son papa et sa maman, dans une petite ville toute blanche, plan­tée au bord d’un grand lac trans­pa­rent sous un ciel très bleu. Cela se pas­sait il y a très, très long­temps, dans un pays d’Orient. Les bour­geons com­men­çaient à écla­ter un peu par­tout et, de mai­son en mai­son, on s’ai­dait, on s’ac­ti­vait pour pré­pa­rer le grand voyage que fai­saient chaque année tous les habi­tants du pays vers la Grande Ville… Depuis deux ans déjà, la petite fille était de la par­tie. *** Enfin, le départ arrive. Ce matin-là, tous les enfants sont dans la rue : les aînés, leur balu­chon sous le bras, courent par­tout. Les papas rem­plissent les sacs de pro­vi­sions, les mamans confient une fois encore les petits, qui sont accro­chés à leurs jupes, aux grand-mères et aux grands-pères trop âgés pour faire la route… Toute la jour­née, on marche sous le soleil. À midi, …
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Cloches de Pâques

Cloches de Pâques
Blot­tie au pied de la vieille église qui domi­nait la place en pente de la petite ville, la mai­son du doc­teur Gérard se dres­sait, toute grise et morose, presque bran­lante à force d’être vieille, et toute ron­gée de mousse aux angles de ses pierres dis­jointes. Gaie et peu­plée autre­fois par une nom­breuse famille, elle avait vu, peu à peu, ses habi­tants dis­pa­raître à la suite de deuils suc­ces­sifs et répé­tés, et, actuel­le­ment, elle n’é­tait plus habi­tée que par le doc­teur et sa petite fille, ché­tive enfant de dix ans qu’un état de san­té très pré­caire et une édu­ca­tion défec­tueuse ren­daient sau­vage et cha­grine. Les révoltes de Ger­maine furent nom­breuses Le doc­teur avait vu sa vie com­plè­te­ment assom­brie par la perte d’une femme ten­dre­ment aimée, et de plu­sieurs enfants, et bien qu’ai­mant pas­sion­né­ment sa petite Ger­maine, la seule affec­tion qui lui res­tât, il ne par­ve­nait pas à domp­ter, pour elle, son carac­tère taci­turne, de sorte que l’en­fant, vivant sans cesse dans un milieu …
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L’Émir et le Chevalier

L'Émir et le Chevalier
Atten­tion, les gars, je résume le jeu : conduits par l’É­mir Noir, les Sar­ra­sins ont enle­vé un jeune che­va­lier du camp des Croi­sés et l’ont empri­son­né dans un lieu incon­nu. Le jeu débute au moment où ces der­niers partent à la recherche de leur com­pa­triote. Donc, vous autres, du camp des Croi­sés, dési­gnez l’un d’entre vous qui joue­ra le rôle du che­va­lier et se met­tra entre les mains des Sar­ra­sins qui l’emmèneront et le cache­ront le mieux pos­sible. « On l’at­tache, chef ? – Qu’en pen­sez-vous ? – Oui, oui, comme cela il pour­ra essayer de se libé­rer, ce sera mieux ! – Alors, selon les condi­tions habi­tuelles : empê­cher le pri­son­nier de se sau­ver sans le bru­ta­li­ser… d’accord ? – D’ac­cord… – Vous avez dix minutes avant le coup de trompe pour pré­pa­rer vos camps… Filez ! » Pous­sant des hur­le­ments de Sioux, les gar­çons dis­pa­raissent dans les taillis. Chef Marc se retourne vers son adjoint : « Bon début, les gars sont accro­chés : le jeu mar­che­ra bien. Tu ne trouves pas ?… Tu en fais une tête ?… – Hum !… répond l’autre… …
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Et pour prier :

Le chemin de Croix pour les jeunes

1e Station : Jésus est condamné à mort

1e Station : Jésus est condamné à mort
Jésus n’a jamais rien fait de mal, mais Il est condam­né à mort par un mau­vais juge, comme s’Il était un cri­mi­nel. Et Jésus se tait, Il ne cherche pas à se défendre. C’est pour MES péchés qu’Il est accu­sé et condam­né à mou­rir, c’est pour les répa­rer. Et moi ? est-ce que je sais me taire quand on me gronde ? Jésus, appre­­nez-moi à me taire et à sup­por­ter avec patience les remarques qu’on me fait, à savoir recon­naître mes torts, et sur­tout à ne jamais accu­ser les autres. Et même, comme Vous, à ne rien dire si on me gronde à la place d’un autre. Sources …

2e Station : Jésus est chargé de sa croix

2e Station : Jésus est chargé de sa croix
Jésus prend sa croix. Elle est lourde, très lourde : lourde de toutes les méchan­ce­tés des hommes. Mais Jésus la prend avec amour : Il sait que c’est le moyen de répa­rer tout ce que nous avons fait de mal. Si quel­qu’un m’aime, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive … Jésus, chaque fois que j’au­rai quelque chose à faire qui m’en­nuie, don­­nez-moi la force de le faire avec le sou­rire, ce sera ma manière de por­ter un peu ma petite croix avec Vous. 

3e Station : Jésus tombe pour la première fois

3e Station : Jésus tombe pour la première fois
Jésus est très fati­gué (Il n’a pas dor­mi, et Il a per­du beau­coup de sang à sa fla­gel­la­tion), et la croix est très lourde : Il tombe. Mais Il pense à nous, et Il se relève : pour nous sau­ver, Il doit aller jus­qu’au bout de son che­min de dou­leur. Jésus se relève, Il nous donne l’exemple de ce qu’il faut faire quand nous tom­bons dans un péché : Il faut tou­jours se rele­ver, deman­der par­don, aller se confesser,et deman­der à Jésus la force pour conti­nuer à avancer. 

4e Station : Jésus rencontre sa sainte Mère

4e Station : Jésus rencontre sa sainte Mère
Comme la Sainte Vierge est mal­heu­reuse de voir son Fils si mal­trai­té ! Mais elle a vou­lu être là, sur le bord du che­min, pour que Jésus la voie sur son pas­sage. Peut-elle Lui par­ler ? Non. Et pour­tant juste en Le regar­dant, ses yeux vont lui dire quelque chose de très impor­tant : « Mon Fils, toute cette souf­france, je sais que c’est la volon­té de Dieu pour sau­ver tous les hommes. Je l’ac­cepte : que la volon­té de Dieu soit faite ! » Et Marie s’u­nit de tout son cœur au sacri­fice de son Fils. Elle sait que c’est pour sau­ver les hommes, pour leur ouvrir le ciel, et …

5e Station : Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa Croix

5e Station : Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa Croix
Jésus est épui­sé, les sol­dats voient bien qu’il ne pour­ra pas arri­ver au bout du che­min. Alors, ils vont obli­ger un pas­sant à por­ter la croix avec Jésus. Aider Jésus : qui vou­dra encore le faire main­te­nant ? Et com­ment allons-nous pou­voir L’ai­der, Le sou­la­ger, cher­cher à rendre sa croix moins lourde ? En sup­por­tant tout ce qui nous ennuie, tout ce qui nous « pèse », avec cou­rage, avec patience. Chaque fois que, pour l’a­mour de Jésus, je fais un effort, un sacri­fice, quelque chose qui me coûte, je fais comme Simon de Cyrène : j’aide Jésus à por­ter sa Croix. Et quand j’au­rai envie de faire un caprice, ou un …

6e Station : Véronique essuie la face de Jésus

6e Station : Véronique essuie la face de Jésus
Une femme, Véro­nique, toute émue de voir Jésus si mal­trai­té, court chez elle, prend une ser­viette, la mouille avec de l’eau fraîche et, sans avoir peur des sol­dats qui veulent l’en empê­cher, elle court essuyer le visage défi­gu­ré de Jésus pour le rafraî­chir. Pour la remer­cier de sa com­pas­sion, Jésus lui fait un très beau cadeau : lors­qu’elle rentre chez elle et qu’elle veut laver ce linge tout sali, elle découvre que le visage de Jésus est comme pho­to­gra­phié sur le linge. Alors elle l’a gar­dé bien pré­cieu­se­ment. Et nous : pen­­sons-nous que nous avons aus­si dans notre âme l’i­mage de Jésus ? Com­ment cela ? …

7e Station : Jésus tombe une seconde fois

7e Station : Jésus tombe une seconde fois
La Croix est très lourde : Jésus tombe encore une fois. Et encore une fois, Il se relève, dans des souf­frances hor­ribles. Pour aider les pécheurs à se rele­ver, chaque fois qu’ils retombent dans leurs mau­vaises habi­tudes, et qu’ils refont tou­jours les mêmes péchés. Et moi ? Est-ce que je fais des efforts pour lut­ter contre mes défauts ? Est-ce que je demande à Jésus de m’ai­der ? Il nous a dit : « Sans Moi, vous ne pou­vez rien faire ». Tout seul, je n’y arri­ve­rai pas, mais avec sa grâce, si je Lui demande, je pour­rai y arriver. 

8e Station : Jésus console les filles d’Israël

8e Station : Jésus console les filles d'Israël
Ne pleu­rez pas sur Moi, mais plu­tôt sur vous et sur vos enfants. Cela veut dire : Le plus grave, ce n’est pas ma souf­france. Le plus grave, ce sont vos péchés, ceux de tous les hommes : c’est cela qu’il faut chan­ger, qu’il faut sup­pri­mer de votre vie. Ce qu’il faut pleu­rer, ce sont vos péchés : il faut les regret­ter. Alors ma souf­france ne sera pas per­due. Jésus veut nous faire com­prendre qu’Il veut bien souf­frir pour nous sau­ver, mais Il veut que nous chan­gions de vie, que nous ne fas­sions plus de péchés, car c’est cela qui offense Dieu et qui rend …

9e Station : Jésus tombe pour la troisième fois

9e Station : Jésus tombe pour la troisième fois
Jésus n’en peut plus : Il est là, par terre, le dos écra­sé par cette croix si lourde… S’Il n’é­cou­tait que sa fatigue, immense, Il res­te­rait là, sur le che­min, et Il se lais­se­rait mou­rir. Mais non : Il sait qu’Il doit mou­rir en haut du che­min, sur la Croix, pour accom­plir plei­ne­ment la Volon­té de Dieu. Alors, en pen­sant à tous les pécheurs, de tous les temps, Il va se rele­ver, si péni­ble­ment : c’est pour nous, pour cha­cun de nous, qu’Il offre toutes ses souf­frances, sans se plaindre. Pour effa­cer nos péchés, pour nous sau­ver et nous ouvrir le ciel. Chaque fois que je retombe dans le …

10e Station : Jésus est dépouillé de ses vêtements

10e Station : Jésus est dépouillé de ses vêtements
Avant de clouer Jésus sur le bois de la croix, les sol­dats vont lui enle­ver sa robe : bru­ta­le­ment, tout d’un coup. Mais n’ou­blions pas que le corps de Jésus avait été com­plè­te­ment déchi­ré par la fla­gel­la­tion, et toutes ces plaies qui sai­gnaient avaient col­lé sur son vête­ment. Vous, vous savez bien ce que c’est lors­qu’on a un pan­se­ment qui colle à un bobo et com­bien cela fait mal quand il faut le décol­ler. Alors pen­sez à toutes ces plaies de Jésus qui se sont remises à sai­gner. Jésus n’a pas eu une plainte, pas un mot de méchan­ce­té pour ses bour­reaux. C’est …

11e Station : Jésus est cloué sur la croix

11e Station : Jésus est cloué sur la croix
Jésus s’est lais­sé clouer sur la croix parce qu’Il l’a vou­lu. Lui qui est Dieu, qui est tout-puis­­sant, il aurait pu empê­cher les bour­reaux de le tou­cher, de Lui faire mal. Non : Il a tant souf­fert parce qu’Il l’a vou­lu pour répa­rer nos péchés, pour deman­der par­don à Dieu à notre place, pour tout ce que nous fai­sons de mal. C’est par amour pour nous que Jésus a vou­lu souf­frir. Il a sup­por­té les clous dans ses mains pour répa­rer tous les péchés que nous fai­sons avec nos mains. Quoi, par exemple ? (se battre, voler, tou­cher à quelque chose de défen­du, geste de colère …) Il a …

12e Station : Jésus meurt sur la croix

12e Station : Jésus meurt sur la croix
Jésus est res­té 3 heures sur la croix avant de mou­rir. C’est très long, 3 heures, quand on a si mal. Sur la croix, Il a encore prié pour nous : « Père, par­­donne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font ». Comme Jésus est bon ! Au lieu de nous accu­ser, Il demande à Dieu de nous par­don­ner. Et nous, nous sommes sou­vent prêts à accu­ser les autres : « ce n’est pas de ma faute, c’est la faute de l’autre… » Jésus nous donne l’exemple de tou­jours par­don­ner : il ne fau­dra plus accu­ser les autres. Deman­dons à Jésus de nous don­ner la force de tou­jours par­don­ner quand quel­qu’un nous a …

13e Station : Jésus est descendu de la croix

13e Station : Jésus est descendu de la croix
Jésus est mort, Il ne souffre plus. Mais la Sainte Vierge, elle, a‑t‑elle fini de souf­frir ? Oh, non. On a décloué le corps de Jésus, on l’a enle­vé de la croix, et Marie le reçoit sur ses genoux et dans ses bras. Elle regarde ce pauvre corps tout déchi­ré, elle enlève les épines qui sont res­tées enfon­cées sur son front, elle pleure tout dou­ce­ment. Et, dans son cœur, elle aus­si elle dit : « Par­don, mon Dieu, par­don pour tous ces hommes qui ont fait tant de mal à votre Fils. Oui, je le sais, c’est pour sau­ver tous les hommes que Jésus est mort. Que …

14e Station : Jésus est mis au tombeau

14e Station : Jésus est mis au tombeau
Que fait-on lorsque quel­qu’un est mort ? On le dépose dans un tom­beau. Sa vie est finie. C’est ce qu’on a fait pour le corps de Jésus : on l’a dépo­sé dans un tom­beau. Alors tout est fini ?… Mais non. Pour Jésus, ce n’est pas fini. Pour­quoi ? Que va-t-il se pas­ser ? Jésus est mort dans son corps d’homme, et Il est mort à cause de nos péchés. Mais vous savez bien que Jésus est en même temps homme et Dieu. Et parce qu’Il est Dieu, Il est tout-puis­­sant, Il peut TOUT faire. Alors, par sa force de Dieu, Il va rede­ve­nir vivant, le troi­sième jour après sa mort : on dit qu’il va …

Vous pou­vez aus­si uti­li­ser les che­mins de Croix pro­po­sés les années précédentes :

Che­min de Croix 2011 pour les enfants

Les 14 sta­tions de 2012 pour les jeunes