Sixième station
A quel état lamentable est réduit mon Sauveur ! qu’il est digne de compassion ! La sueur et le sang ruissèlent de son visage adorable.
C’est alors que Véronique le voyant passer devant sa maison, cède à l’élan de son cœur, perce la foule, s’agenouille et applique respectueusement l’heureux voile sur la face de Jésus. O miracle ! Jésus permet que la toile conserve l’empreinte de ses traits divins.
Mais pourquoi, ô mon Jésus, le plus beau des enfants des hommes, êtes-vous ainsi flétri et défiguré ? C’est parce que j’ai souillé mon âme par le péché, que vous êtes vous-même souillé de poussière et de sang. Vous en portez le châtiment hideux sur votre visage, par les crachats dont vos bourreaux l’ont couvert.
Que ferai-je pour imiter Véronique et rendre à Jésus sa divine beauté ? Je laverai mon âme dans le baptême de la pénitence, je confesserai mes péchés, quelle que soit la honte que j’en éprouve, avec douleur et sincérité.
Et plus heureux, plus privilégié que Véronique, je pourrai après l’absolution recevoir dans mon âme purifiée, non seulement l’image mais la personne divine et vivante de Jésus-Christ.
O bonheur de la sainte communion ! Jésus se donnera à moi et je ne ferai qu’un avec lui ! Je le posséderai avec toutes ses perfections divines ! Il vivra en moi et je vivrai en lui.
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Jésus conduit et accusé par les Juifs devant Pilate, ayez pitié de nous.
Jésus méprisé par Hérode, ayez pitié de nous.
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Par la miséricorde de Dieu, que les âmes de mes parents défunts reposent en paix. Ainsi soit-il.
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