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| Ouvrage : Histoire Sainte Illustrée - bd .

Temps de lec­ture : 3 minutes
Songe Ézéchiel : il prophétise sur les ossements

Par­mi les cap­tifs emme­nés à se trou­vait un prêtre nom­mé . Dieu le choi­sit pour être le pro­phète de l’exil. Le peuple d’Is­raël déses­pé­rait dans sa captivité.

« Pour Israël, dit-il, il n’est plus d’avenir. »

Alors, Ézé­chiel eut une vision : « Le Sei­gneur décla­ra-t-il, me pla­ça au milieu d’une plaine recou­verte d’os­se­ments des­sé­chés et me dit : « Pro­phé­tise sur ces osse­ments et dis-leur : 

« Osse­ments des­sé­chés, enten­dez la parole du Sei­gneur. Je vais faire entrer en vous l’es­prit et vous vivrez ; je vous cou­vri­rai de muscles, de chair et de peau… et vous sau­rez que je suis le Sei­gneur… ». Alors, il se fit un cli­que­tis, puis un bruit reten­tis­sant et les os se rap­pro­chèrent les uns des autres ; ils se revê­tirent de muscles, de chair et de peau…, l’es­prit ren­tra en eux et ils prirent vie. 

Le pro­phète ajou­ta : « Ain­si parle le Sei­gneur Dieu : j’ou­vri­rai vos tom­beaux et je vous ferai remon­ter hors de vos tom­beaux, ô mon peuple, et je vous ramè­ne­rai sur la terre d’Israël. 

« Je met­trai mon esprit en vous et vous vivrez, et je vous don­ne­rai du repos sur votre sol et vous sau­rez que moi, le Sei­gneur, je dis et j’accomplis. »

Daniel annonce le règne du Christ qui n'aura pas de fin

Cette pro­phé­tie annon­çait la res­tau­ra­tion d’Is­raël, c’est-à-dire le retour des cap­tifs en Terre pro­mise, la recons­ti­tu­tion du Temple, de nou­veau habi­té par Dieu, et la réor­ga­ni­sa­tion du culte. Ces évé­ne­ments se réa­li­sèrent à par­tir de 533 av. J.-C. et inau­gu­rèrent la der­nière phase de l’his­toire d’Israël. 

La pre­mière année du règne de Bal­tha­zar, eut une vision rela­tive à l’é­poque de la venue du .

Il vit quatre ani­maux sym­bo­liques figu­rant les empires qui devaient se suc­cé­der. Puis, Dieu appa­rut sous l’as­pect d’une vieillard. Alors « sur les nuées, vint comme un Fils d’homme ; il s’a­van­ça jus­qu’au vieillard et on l’a­me­na devant lui. Et il lui fut don­né domi­na­tion, gloire et règne, et tous les peuples, nation, et langues, le ser­virent. Sa domi­na­tion est une domi­na­tion éter­nelle qui ne pas­se­ra point, et son règne ne sera Jamais détruit ». 

Jésus a fait plu­sieurs fois allu­sion à cette pro­phé­tie, par­ti­cu­liè­re­ment dans sa Pas­sion, lors­qu’il pro­cla­ma devant le Grand Prêtre sa digni­té messianique.

Auteur : Ségur, Comtesse de | Ouvrage : Évangile d’une grand’mère .

Temps de lec­ture : 5 minutesPeu de temps après, on vint dire au Roi , qui régnait à , que des Rois Mages qui arri­vaient de très loin vou­laient le voir et qu’ils deman­daient : « Où est le Roi des Juifs qui vient de naître, car nous avons vu son étoile en Orient et nous venons à Jéru­sa­lem pour l’adorer ? »

Hérode fut très effrayé de ce qu’on lui disait, parce qu’il crai­gnait qu’un Roi plus puis­sant que lui ne vînt lui enle­ver son Royaume. Et toute la ville de Jéru­sa­lem eut peur aus­si. Hérode fit venir les Rois Mages, leur par­la, les ques­tion­na, et il sut que le Roi dont par­laient les Mages était le Christ, le Fils de Dieu que les Juifs atten­daient d’a­près les livres des Pro­phètes. Alors Hérode fit venir les savants, Princes des prêtres et doc­teurs du peuple, et il leur deman­da où le Christ devait naître.

Ils lui répon­dirent : « À , ville de Juda. »

Psautier de Saint Louis - Les rois mages devant Hérode

Hérode emme­na les Mages chez lui, leur fit beau­coup de ques­tions sur l’é­toile qu’ils avaient vue. Ils lui racon­tèrent que des Anges leur étaient appa­rus, qu’ils leur avaient annon­cé la nais­sance du Roi des Juifs, le Christ, le pro­mis, le Fils de Dieu, et leur avait ordon­né d’al­ler l’a­do­rer ; qu’ils allaient se mettre en route sans savoir où ils devaient aller, mais qu’au moment de par­tir, une étoile, plus grosse et plus brillante que toutes les étoiles du ciel, se mon­tra à eux et se mit à avan­cer devant eux ; elle s’ar­rê­tait quand ils s’ar­rê­taient et avan­çait quand ils mar­chaient ; cette étoile avait dis­pa­ru quand ils étaient entrés à Jéru­sa­lem, et c’est pour­quoi ils avaient deman­dé à voir le Roi des Juifs que leur avaient dési­gné les Anges.

Hérode les remer­cia, leur dit d’al­ler à Beth­léem, car c’é­tait là que devait naître le Mes­sie, le Christ, pour sau­ver tous les hommes, en les déli­vrant du démon.

« Allez, leur dit le Roi Hérode, infor­mez-vous à Beth­léem de cet enfant, et quand vous l’au­rez trou­vé, reve­nez me le faire savoir, pour que moi aus­si j’aille l’adorer. »

Les Rois Mages le lui pro­mirent et se remirent en route ; aus­si­tôt, leur étoile repa­rut, ce qui leur cau­sa une grande joie ; et l’é­toile mar­cha devant eux, jus­qu’à ce qu’é­tant arri­vée à la grotte où était l’En­fant et Marie sa mère, elle s’arrêta.

Auteur : Nette, Jean | Ouvrage : Et maintenant une histoire I .

Temps de lec­ture : 6 minutes

Le cré­pus­cule tom­bait sur … Était-ce la froi­dure par­ti­cu­lière qui inci­tait les habi­tants à gar­der leur porte close ou bien le cœur de ces gens était-il par­ti­cu­liè­re­ment froid et fermé ?

Conte de Noel : Il n'y avait pas de place pour eux à l'hôtellerie
Il n’y avait pas de place pour eux à l’hô­tel­le­rie
Beth­léem, tapis­se­rie à l’hô­tel­le­rie du patriar­cat latin

De fait, nul ne répon­dait aux appels timides et angois­sés de l’homme aux pauvres habits, au visage noble et maigre, qui condui­sait un petit âne, lequel sem­blait por­ter avec peine une petite femme à l’a­do­rable visage fait de dou­ceur et de lumière. L’homme deman­dait un gîte… même pas un abri pour la nuit… Nul ne répon­dait, si ce n’est avec des paroles dures et mena­çantes… Et le petit groupe, triste et exté­nué, voyait les der­nières mai­sons de Beth­léem se pré­sen­ter à ses yeux…

Conte pour les enfants à Noël : santon La fillette du potierSur le seuil d’une porte se tenait une petite forme blanche, assise immo­bile sur une jatte ren­ver­sée. Aucune vie ne sem­blait l’a­gi­ter, mais les lèvres fré­mis­saient sous l’ar­dente prière qui chaque soir mon­tait du cœur d’Is­maï­la, la fille du potier ; et ce petit cœur disait

« Quand vien­dra-t-Il ? Sei­gneur tout-puis­sant, quand vien­dra-t-Il ? Celui que Vous nous avez pro­mis, le , quand vien­dra-t-Il ? Si peu de chose que je sois, mon Dieu, je serai la pre­mière à L’a­do­rer… et à Le servir. »

Depuis quelques minutes, l’homme et la femme étaient arrê­tés devant Ismaï­la qui n’a­vait pas levé la tête.

Ils avaient entendu